Chapitre 8 : Je ne veux rien savoir

1023 Words
Kathy - Je serai payée à combien pour mes services , car je ne peux pas faire tout ça et ne rien percevoir . - Celà ne m'étonne pas de toi , toujours à penser qu'à l'argent ! Ton père et toi , n'avez que ce mot à la bouche . Tu seras payé comme tout employé de mon entreprise et ton père aussi . Je ne suis pas comme certains à exploiter mes employés sans leur donne ce qui leur revient de droit . Cet après-midi vous allez signer votre contrat d'embauche à mon service en tant qu'assistante . Tu sais au moins ce que c'est que le rôle d'une assistante ? - Je ne suis pas une illettrée , j'ai des diplômes ! - Et tes diplômes t'ont servi à quoi depuis que tu les a obtenus ? - Depuis que vous êtes là , vous ne ratez pas une occasion pour m'enfoncer , monsieur Konan , j'aimerais bien travailler pour vous mais s'il vous plaît , j'aimerais que travaillions dans le respect . Il me regarde comme si je venais d'une autre planète , il s'approcha de moi lentement et j'ai peur de ce regard qu'il me lance , si j'avais su je me serais tus . Au fur et à mesure qu'il avance , je recule , jusqu'à me retrouver collée au mur . Il finit par parler : - Il y a des personnes qui n'ont pas besoin de respect . Et tu sais pourquoi ? - Non et je ne veux pas le savoir ! Je vais chercher le vêtement dont vous avez parlé , excusez-moi monsieur . Je le dépasse et je sors du bureau , je suis m'asseoir dans les escaliers pour ne pas prendre l'ascenseur et montrer mes larmes aux autres . Ma vie vient d'être chamboulée en un instant ! En un claquement de doigts , mes pires craintes de se réaliser et je pourrais dire que j'aurais été la femme la plus du monde s'il n'était pas là pour se venger . J'ai t'en rêvé de lui ! Je me rappelle comme si c'était hier notre vrai baisé , c'était si doux et en même temps si captivant ! Il a été le premier à m'embrasser , il a été le premier à connaître mon corps , il a été le premier à dévorer ma chatte . Notre première fois était si douce , si tendre , que j'en ai gardé chaque instant dans un coin de mon cerveau pour le rappeler de cet instant pendant des années . Ses lèvres si douces sur les miennes , ses abdos si durs se pressant contre mon ventre , et sa longueur , ho mon dieu ! Je ne sais pas où il a appris à faire l'amour , car il était très doué pour me faire grimper les rideaux .Il doit l'être encore plus maintenant avec toutes les années d'expériences qu'il a eu avec d'autres . Quand il s'est approché de moi tout à l'heure , quand son souffle était à quelques centimètres de moi , il me fallait juste faire un pas pour l'embrasser là , j'ai tellement rêvé de le faire dans mes rêves ! Mais , je ne pouvais pas car ici , c'est la réalité , et de toutes les manières , il allait me repousser et j'aurais eu tellement honte ! Il faut que j'aille chercher dans ma garde-robe la tenue qu'il me faut pour servir sa majesté . S'il savait que je l'avais toujours aimé , est-ce que ça changerait quelque chose ? S'il sait que pour protéger nos enfants j'ai dû mentir qu'il m'avait v***é . Pour ne pas qu'on me fasse avorter car j'étais encore mineur ! J'ai dû accepter le chantage de mon père pour qu'il ne m'enlève pas nos enfants ! Pourrait-il le comprendre ? J'étais si désespérée à l'époque . Si ma mère avait été encore en vie , elle m'aurait défendu , je n'aurai pas subi tout ce que j'ai subi . Mais , tout ça à servi à quoi ? Rien , puisque j'ai quand même perdu nos enfants . Ils étaient ma seule consolation pour l'avoir perdu . J'arrive à la maison , et je monte directement dans ma chambre pour fouiller dans mes habits . Je trouve une robe au lieu d'une jupe noire et d'un chemisier blanc . Je me change et je demande à mon employé que je ne rentrerai pas ce soir . Elle peut prendre une ou deux semaines de congés . Pourquoi pas un mois , car je ne sais pas quand je pourrais vivre encore dans ma maison . J'arrive à l'entreprise avec quinze minutes de retard . J'ai passé trop de temps à pleurer dans les escaliers . Je frappe à la porte avant de rentrer . Il est arrêté devant les vitres à regarder la ville d'Abidjan . - Tu commences avec un retard mademoiselle ! - Je suis désolée monsieur ! - Ce retard sera déduit de ton salaire . Il se tourne enfin vers moi et il regarde ma tenue : - Je pensais avoir été clair : tu te crois où Blondé ? - Je ne comprends pas monsieur ! - C'est quoi cette ténue ? - C'est tout ce que j'ai trouvé monsieur . Je voudrais vous parler monsieur , je voudrais m'excuser monsieur ! - Et pourquoi veux-tu t'excuser Blondé ? - Pour ce qui s'est passé il y a onze ans monsieur . - Je ne sais pas de quoi tu parles ! Je te ne connais pas , je ne t'ai jamais vue avant aujourd'hui . Tu dois me confondre avec quelqu'un d'autre ! Son regard glacial me transperce de part en part . Son aura meurtrier me glace le sang . - De toues les manières , monsieur sachez que je m'en veux beaucoup d'avoir accusé un innocent . Mais , j'avais une bonne raison ! - Je veux ne rien savoir de toi Blondé ! Rien du tout , je me préoccupe de toi comme du dernier de mes pantalons .
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