IILe long du corridor c*l-de-sac qui conduisait au cabinet de Letondu, il s’aventura discrètement, les doigts au mur, pestant contre ses souliers qui pépiaient à ses pieds comme de petits oiseaux. À cette heure, la tombée du soir emplissait de doute l’étroit boyau, le prolongeait interminablement, pareil à un tunnel sans fin. Une succession de pâleurs imprécises, imprécisées et apâlies de plus en plus, marquait des portes ouvertes sur le vide des bureaux ou traînait un restant de lumière. Il fit dix pas et s’arrêta. De là-bas, tout là-bas, comme du fond d’un puits, la voix montait, de Letondu parti à pérorer tout seul et discourant touchant les turpitudes humaines. D’abord hésitante, vagabonde, sa folie chaque jour grandissante s’était venue, enfin et définitivement, fixer en un chaos d’