Il sema sur le papier de nombreux pâtés, puis se redressa soudain, comme si une idée imprévue l’avait frappé en pleine poitrine. Il se dressa de toute sa hauteur, les yeux frémissants, et se balança, en avant et en arrière, tandis que l’idée prenait forme et se précisait. Lorsqu’elle fut à point, son visage tourmenté se détendit et s’irradia tout entier d’une bienfaisante sérénité. Se tournant alors vers le croupier, il lui prit la main et parla avec solennité : – Tu es mon ami, Le Frisé… Voici ma main… Pince-la bien… Il n’y a rien de fait ! Je ne vends pas ! Je ne veux pas fourrer dedans un vieux poteau… Non ! non ! Jamais je ne fournirai à un quelconque gredin l’occasion de déclarer que Marc O’Brien a profité de ce qu’un copain était saoul pour le voler. Je viens seulement d’y songer…
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