1 J’écris ces lignes à la requête de mon ami Walter Hartright. Elles relatent les événements qui suivirent son départ. Que j’approuve ou non la divulgation de l’étrange histoire de cette famille, Mr Hartright avec raison en a pris la responsabilité. Il voulut que chaque témoin prît la plume à son tour. * * * J’arrivai à Limmeridge House le vendredi 2 novembre, pour y rencontrer sir Percival Glyde, attendu quelques jours plus tard. Si, au cours de notre entrevue, la date du mariage de sir Percival et de miss Fairlie était arrêtée, je devais retourner à Londres muni des instructions nécessaires pour établir le contrat. Le vendredi, je n’eus pas le plaisir d’être reçu par Mr Fairlie. Depuis des années, il était, ou s’imaginait être malade, et, ce jour-là, il ne se sentait pas assez bien