– Au hangar, Marian. Tout le long du chemin qui y conduit, j’avais examiné le sol avec soin pour retrouver ma broche, mais en vain. Dans le hangar, je m’étais mise à genoux afin de regarder sur le plancher lorsque j’entendis une voix derrière moi qui murmurait : « Miss Fairlie » ! J’étais plus surprise qu’effrayée d’entendre prononcer mon cher vieux nom de jeune fille que je croyais ne plus jamais entendre. La voix était douce et bonne. Je me retournai brusquement et vis devant moi une jeune femme que je ne connaissais pas. – Comment était-elle vêtue ? demandai-je vivement. – Elle portait une jolie robe blanche sur laquelle était jeté un vieux châle foncé. Son chapeau de paille brune était aussi misérable que le châle. Je fus étonnée du contraste entre la robe si fraîche et le reste de s