II
– Ce fut à une soirée chez le gouverneur. Elle était rayonnante de beauté et telle que notre admiration elle-même en était étonnée. Des fleurs dans les cheveux, savamment décolletée, merveilleusement drapée dans une tunique claire (car elle avait ses modes à elle, des modes auxquelles le mauvais goût des couturières exotiques n’avait rien à voir). Elle était un éblouissement pour les yeux et un rêve pour l’esprit. Je ne puis penser encore, sans une émotion illégitime, à l’harmonieuse structure que trahissait ce vêtement aux complaisantes pudeurs, à cette gorge à demi-révélée, à ces bras complètement découverts, à ces hanches où se tendait l’étoffe, à ce noble… brr brr brr !
– Calmez-vous, amiral.
– Calme-toi, mon vieux.
– Vous, Onésime, c’est une chose qu’on n’a jamais à vous recomm
