III Donc, notre ami Roustouland flânait devant son seuil, comme de coutume, quand s’y arrêta Mlle Rose Peyrolade, en compagnie de Mlle Virginie Calestroupat, deux charmantes créatures qui ne se quittaient guère, ayant toujours des amourettes à se conter ; celle-ci, brune et élancée comme un jeune palmier ; celle-là, brune aussi, mais légèrement boulotte, ce qui comporte de fort douces compensations au défaut de taille. Bien que si différentes d’aspect et répondant à des goûts si différents, ces deux péronnelles, comme beaucoup de jeunes filles, aimaient à passer pour les deux sœurs et ne manquaient jamais de s’habiller de la même façon. On était en mai, et chacune d’elles avait une rose au corsage. Les grandes chaleurs approchaient et leur intention était d’acheter une pièce de quelque ét