LE PRIX DE LA TENTATION

LE PRIX DE LA TENTATION

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Marco est un homme beau , il sait qu'il est très attirant alors quand il perd son emploi et qu'une agence d'escorte l'appelle , il hésite mais finit par accepter ce travail . Mais sa patronne tombe amoureuse de lui et lui demande de laisser sa femme et sa fille .

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Chapitre 1 : Le début de la chute
MARCO Chapitre 1 : La Chute Je n'oublierai jamais ce jour. Celui où tout a basculé. Où la vie que j'avais construite, cette vie confortable, stable, avec ma femme et ma fille, a commencé à se déliter comme un vieux papier que l'on froisse. C'était un vendredi matin. Le soleil filtrait à peine à travers les rideaux, et le bruit des voitures sur l’asphalte humide me parvenait comme un murmure lointain. Je me suis levé plus tôt que d'habitude, sans trop savoir pourquoi. Peut-être un pressentiment. Le genre de sensation qui te serre la gorge, qui te dit que quelque chose ne va pas, mais tu ne sais pas quoi. Je m'habillais machinalement, en attendant le bruit familier du café qui commence à couler dans la machine. Ma femme, Claire, était déjà dans la cuisine, préparant le petit déjeuner pour notre fille. Elle avait l'air plus fatiguée que d'habitude. Peut-être que, comme moi, elle sentait que quelque chose n’allait pas. Je n'avais aucune idée de ce qui allait m'attendre. La porte de mon bureau, celle où je travaillais depuis des années, allait être franchie pour la dernière fois. Ma situation, bien que stable jusqu'alors, allait connaître un tournant brutal. L’équipe des ressources humaines m’a convoqué, m'annonçant que mon poste était supprimé. Les chiffres ne s'étaient pas maintenus. Les clients se faisaient rares, et les réductions budgétaires avaient eu raison de mon rôle au sein de l’entreprise. L'ironie, c'est que je n'avais même pas eu le temps de me préparer à cette annonce. Je croyais encore naïvement que tout allait continuer comme avant. Les heures passaient, je travaillais dur, je gérais des équipes, je me donnais à fond. Et soudainement, tout cela s'effondrait. Quand j'ai quitté ce bureau ce jour-là, je n'ai pas pu m'empêcher de sentir cette lourdeur dans mon ventre, ce poids du monde qui semblait se poser sur mes épaules. En chemin vers la voiture, les mots du directeur des ressources humaines tournaient en boucle dans ma tête : "Nous sommes désolés, mais la décision a été prise." Un discours poli, propre, mais un coup de poignard dans le cœur. Qu’est-ce que j’allais dire à Claire ? Et à Emma, notre petite fille de six ans ? Comment leur annoncer que tout allait changer ? À la maison, Claire n’a pas tardé à remarquer mon air abattu. Elle savait que quelque chose n'allait pas, mais elle n’a pas osé poser de questions tout de suite. Elle m'a servi le café, sans dire un mot, attendant que je brise le silence. Mais comment le faire ? Comment expliquer que, du jour au lendemain, je me retrouvais sans emploi, sans perspective immédiate, dans une société qui ne pardonne pas aux hommes comme moi, un homme de famille, dans la quarantaine, sans grandes qualifications à part quelques années d'expérience ? La simple pensée m'angoissait. Quand enfin j’ai pris la parole, ce sont des mots qui m’ont échappé, maladroits et précipités. — Claire… je... j’ai perdu mon travail. C’est fini. Le poste a été supprimé. Elle m'a regardé un moment sans bouger, comme si elle attendait une explication, un miracle. Mais il n'y en avait pas. Il n’y avait que cette froide réalité. — Qu’est-ce que tu veux dire, Marco ? Tu veux dire que tu es… viré ? — Oui. J’ai perdu mon poste. Ils ont coupé tous les budgets, et j’étais déjà sur la sellette. Elle s'est assise lentement, comme si ses jambes avaient soudainement cessé de la soutenir. Son visage s’est figé, un voile d'inquiétude se dessinant dans ses yeux. — Mais… comment allons-nous faire ? Je ne savais pas quoi répondre. Les économies étaient maigres, le crédit immobilier pesait lourd, et nos projets d'avenir semblaient s'éloigner un peu plus à chaque mot que je prononçais. Claire a commencé à se faire du souci. Et j’avais l’impression que ce ne serait pas simplement un petit revers à surmonter. Non. C’était quelque chose de bien plus profond. — Je vais trouver une solution, Claire. Je te le promets. Peut-être qu’on pourra réduire certaines choses, peut-être que je trouverai quelque chose rapidement. Mais je vais m’en sortir. J’ai dit ça comme si c’était une vérité absolue, mais dans ma tête, c’était un mensonge. Comment pouvais-je être sûr de quoi que ce soit ? Les jours qui suivirent étaient empreints de cette lourde incertitude. J’avais du mal à me concentrer sur autre chose que mes recherches. Chaque entretien semblait une déception, chaque porte se fermait plus vite que la précédente. Je n’avais aucune idée de comment rebondir. Les annonces d’emploi semblaient tous demander des qualifications que je n’avais pas. Les entreprises ne cherchaient plus des hommes de ma génération. Et au fur et à mesure que le temps passait, mon désespoir grandissait. Claire, elle, s’efforçait de rester calme, de maintenir un semblant de normalité pour Emma. Mais je voyais bien dans ses yeux qu’elle était inquiète, qu’elle avait peur, et je ne pouvais rien faire pour l’apaiser. À chaque conversation, ses sourires étaient plus forcés, ses gestes plus précipités. Elle aussi, elle savait que quelque chose allait changer. Mais elle ne savait pas encore à quel point. Je savais qu'il fallait que je trouve une solution. Que je fasse quelque chose, n’importe quoi. Mais au fond de moi, je sentais que ce n’était pas suffisant. Ce n’était pas seulement un problème d’argent, ou de travail. C’était une question de confiance. De ma capacité à protéger ma famille, à les soutenir dans ces moments difficiles. Et plus le temps passait, plus j'avais l'impression de m'enfoncer dans une spirale dont je ne savais pas comment sortir. Le moment fatidique approchait. La décision que j'avais toujours redoutée semblait de plus en plus inévitable. Et je n’avais aucune idée de comment y faire face. Je me levai en silence, la lumière du matin peinant à traverser les rideaux de mon petit appartement. J'étais éveillé, mais je n'étais pas reposé. Je n'avais pas vraiment dormi cette nuit-là. Mes pensées tourbillonnaient dans ma tête, se heurtant sans cesse, se noyant dans un abîme de doutes et de frustration. Les derniers mois avaient été un enchaînement de déceptions. Perdre mon emploi il y a six semaines avait été un coup dur, mais ce qui m’effrayait le plus, c'était la lenteur avec laquelle le temps passait. Rien ne semblait avancer. Les entretiens se succédaient, mais aucune offre concrète ne venait. Chaque matin, je me levais, enfilais mes vêtements comme si j'allais encore travailler, mais au lieu de cela, je passais mes journées à attendre, à tourner en rond dans cet appartement vide, chaque heure se dilatant comme un écho de ma propre inutilité. Claire, ma femme, m'encourageait à continuer à chercher, à garder l'espoir, mais je savais bien qu'elle ne comprenait pas ce que je ressentais. Elle avait un travail, un salaire stable, et un quotidien qui continuait sans heurts. Elle n’était pas là, dans ce vide que j’essayais de remplir. Elle ne voyait pas la pression, cette gêne sourde qui m'étouffait. Tout ce que j'avais réussi à bâtir semblait s'effondrer, et plus le temps passait, plus je m'éloignais de l’homme que j'avais été. Je pris mon café, noir et amer, sentant mes mains trembler légèrement. Je fermai les yeux, prenant une profonde inspiration, cherchant à calmer cette colère qui montait en moi. Je me haïssais, je détestais être là. Ce n’était pas moi. Je n’étais pas cet homme qui attend, qui se laisse couler dans l’indifférence de sa propre défaite. Mais à cet instant précis, j'étais celui-là, celui qui regarde sa vie partir en éclats. Le téléphone vibra sur la table en bois, interrompant mes pensées. Je sursautai. Un numéro inconnu. Probablement un autre recruteur. Un appel qui finirait comme les autres, dans la frustration et le rejet. Pourtant, une petite voix en moi espérait. Peut-être que cette fois, ce serait différent. Peut-être qu’une chance inattendue se présenterait. Je décrochai, la voix un peu hésitante. Allô ? Bonjour, Marco, c’est Emilie de l’agence Élégance Privée. La voix était calme, posée, étonnamment assurée. Nous avons vu votre profil et nous pensons qu’il pourrait correspondre parfaitement à ce que recherchent nos clientes. Vous avez un potentiel inexploité, Marco. Je restai là, figé. Un potentiel inexploité ? Ces mots me frappèrent de plein fouet, comme un éclair qui traversait mon esprit. Je passai une main dans mes cheveux, cherchant à comprendre où cette conversation me menait. Cette voix, douce mais autoritaire, semblait en savoir beaucoup sur moi. C'était comme si elle avait mis le doigt sur une de mes plus grandes failles. Une personne qui savait exactement quoi dire pour faire naître des doutes, des hésitations, et même des désirs enfouis. Je ne suis pas sûr de comprendre. Je me forçai à garder mon calme. Quel type de service proposez-vous ? C’est simple, répondit-elle, une pointe de sourire dans la voix. Nous gérons une agence d’escorte haut de gamme. Vous seriez un excellent ajout à notre équipe. Vous avez l’apparence, le charisme, et surtout le type de profil que nos clientes adorent. Vous pourriez travailler quand vous le souhaitez, choisir vos horaires, et bien sûr, être payé pour chaque rencontre. Je ne savais pas quoi dire. Le silence s'installa, lourd et pesant. Une escorte ? Moi ? Cette idée était absurde, irréelle. Et pourtant… Je pensais à mes entretiens de travail, à chaque refus, à chaque porte fermée devant moi. Une vague de désespoir m'envahit. Peut-être que ce n'était pas la solution idéale, mais c’était peut-être la seule qui se présentait. Peut-être que je devais envisager cette offre, malgré tout. Je me forçai à poser une question qui me brûlait les lèvres, même si je savais qu’elle risquait de briser un peu plus ce fil fragile de mes principes. Est-ce que… ce travail est légal ? Absolument, répondit-elle sans hésitation. Nous opérons dans les règles, et la discrétion est primordiale. Nous avons une clientèle exigeante, et vous pourriez faire une carrière très lucrative dans ce domaine. Je me levai brusquement, mes jambes vacillant sous l’onde de choc que je venais de recevoir. Je m'approchai de la fenêtre, fixant le monde extérieur, mon cœur battant fort dans ma poitrine. Je pensais à Claire, à Sarah, ma fille. Elles rentraient chaque jour, innocentes, dans une réalité qui n’avait encore rien de la mienne. Et moi, ici, je devais choisir. Choisir entre rester fidèle à ce que j’avais été ou saisir une opportunité qui pourrait tout changer. Je n'avais jamais imaginé être confronté à ce genre de décision. C’était le genre de choix qui marquait à vie. Je pouvais continuer à me battre, à envoyer des candidatures, à attendre qu’un miracle se produise. Ou je pouvais accepter l’offre d’Emilie, une solution à ma détresse, mais à quel prix ? Je vais y réfléchir, Emilie, dis-je finalement, en raccrochant sans attendre sa réponse. Je reposai le téléphone sur la table, mon esprit en ébullition. Je savais que j'étais à un carrefour de ma vie. Un choix que je devais faire, mais un choix qui risquait de me changer à jamais. D’un côté, il y avait la dignité, ma famille, et la fierté de rester l’homme que j’avais toujours été. De l’autre, il y avait l’attrait d’une vie plus facile, plus luxueuse, mais à un prix que je n’étais pas certain de pouvoir payer. Le bruit de la porte d'entrée me fit sursauter. Claire venait de rentrer. Elle enleva sa veste et se dirigea vers la cuisine, jetant un coup d'œil furtif dans ma direction. Ses yeux se posèrent sur moi, et je sentis immédiatement qu’elle savait qu’il y avait quelque chose. Un malaise flottait dans l'air. Tu vas bien ? demanda-t-elle, son ton un peu trop perçant, comme si elle savait que quelque chose n’allait pas. Je me forçai à sourire, masquant l’angoisse qui m’étouffait. Je ne voulais pas qu’elle voie la lutte qui se déroulait en moi, qu’elle sache à quel point j’étais prêt à tout pour sortir de ce gouffre. Mais une autre partie de moi savait que je mentais, et cela me déchirait de plus en plus. Oui, ça va. J’ai juste beaucoup à réfléchir. Elle hocha la tête, un peu lasse, et se dirigea vers la cuisine, sans poser plus de questions. Je la suivis des yeux, un malaise sourd m’envahissant. Comment lui expliquer ce qui se passait dans ma tête ? Comment lui dire que, quel que soit le choix que je ferais, je ne serais plus jamais le même ?

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