Partie 3

3043 Words
Mariée Avec Mon Farou Rap L'amour, c'est vraiment magique ! Quand on aime, on a l'impression de se sentir bien. L'amour ne se définit pas ça se ressent, ça se vit c'est une évidence. L'amour est comme le parfum. Il ne peut pas être caché. L'amour peut venir par coup de foudre. L'amour peut naître par une amitié. Donc chacun à sa définition de l'amour. En amour, certaines personnes peuvent te blesser te faire du mal mais ils resteront toujours graver dans ton cœur comme la racine d’un arbre. L'amour c'est doux mais souvent on dit qui aime ressentira tôt ou tard le sentiment qu'on appelle la haine mais je crois que cette haine même si tu le ressens ça peut être juste temporaire car s'il s'agit du vrai amour il suffira qu'une simple regard pour succomber dans le charme de l'être aimé. Ceci me rappelle ma rencontre avec Ouz la dernière fois qu'on c'était vue c'était tellement merveilleux je me rappelle aussi des mots que je l'avais dit afin de le mettre en garde.   _ Tu sais je suis arrivée à un stade de ma vie où tu me cherches. Je te cherche tu te prends la tête je te regarde tu me montres que je compte pour toi je le fais aussi tu fais les manières. Je ne te gère plus tu gardes le silence radio j'efface ton numéro de mon téléphone et si tu menaces d'arrêter la relation ou de partir je t'aide à faire tes valises je ne suis plus une petite gamine les relations d'enfants là je l'ai aient dépassée. Vaut mieux se préparer dit-on ? Vue qu'avec les hommes c'est toujours point d'interrogation Il était venu me chercher au bureau pour déjeuner dans un restaurant à côté et on discutait tranquillement.   _ J'espère ne pas être déçu cette fois-ci. Lui dis-je ?   _ Tu sais ce que j'apprête à te dire je l'avais préparé mais pas de cette manières et j'espère qu'au moins ça pourrait te rassurer Ouseynatou Kane j'ai cherché partout mais je n'ai jamais arrivé à aimer quiconque comme je t'aime raison pour laquelle je te demande veux-tu m'épouser ? me dit-il en me regardant droit dans les yeux. J'avais cru mal entendre à cette instant précis moi me mariée ? Non peut-être que j'étais dans un rêve j'étais perdu dans mes pensées je le fixais pour voir si ce n’était pas qu'une simple blague.   _ J'aurais aimé le faire autrement mais tu me connais mieux que moi-même je ne sais pas faire ces trucs romanesque et j'espère que tu me comprendras.   _ Tu es sérieux ou c'est juste une simple blague arrivais-je à articuler.   _ Non je ne rigole pas et je ne blaguerais jamais avec cela et pour encore plus te prouver je te propose que le jour même où je viendrais demandé ta main ce jour-là même qu'on scellera le mariage pour ne pas laisser des choses arrivées entre nous entre temps.   _ Mon Dieu ! Tu es prêt à faire ça pour moi ? demandai-je au bord des larmes    _ Plus que même tu le mérites allée dis-moi Oui   _ Bien-sûr que c'est oui oui oui oui !!!!! Avouait je presque en criant Il se leva et me fit un bisou au front en me murmurant future Madame Béye. J'étais aux anges. Je n'arrivais pas à croire cela. Ça faisais maintenant un mois qu'on sortait en cachette, je n'osais pas révéler la naissance de cette relation surtout avec Ousmane j'appréhendais comment mes parents surtout ma mère réagiront mais il était temps aussi que je prenne ma vie en main. Car j'avais confiance en lui et je pensais qu'il me l’avait assez démontré durant ce mois passé ensemble et mon sort était sur le point de se réaliser je démontrerais à tous le monde que ces affaires de « faaru rap » n'existe nullement. Je leurs démontrerais que le temps n'avait pas juste sonné mais là la cloche avait sonné pour moi d'être enfin mariée.   _ Mais avant cela j'avais quelques choses à te dire dit-il d'un coup en prenant un air sérieux. Au même moment son téléphone sonna il répondit mais je voyais qu'il avait affiché un visage crispé peureux   _ Est-ce tout va bien mon amour demandai-je ?   _ Non, non y’a une urgence à l'hôpital et je dois m'y rendre tout de suite.   _ Et ce que tu devais me dire ?   _ Juste que je t'aimais je t'aime et je t'aimerais. Je souris sans le faire exprès, il avait tellement d'effet sur moi que ça me surprenait même. Il partit mais je préférais rester seule, il était docteur à l'hôpital principal de Dakar. Il faisait partie des chefs. Sa famille aussi était très riche. Il était lui aussi l'aîné de cette famille avec deux frères dont l'un était marié avec une canadienne et l'autre je l'avais laissé célibataire s'il ne s'était rien passé entre temps. Sans oublier aussi leur cadette qui ne voulait pas que je m'approche de son frère, n'importe quoi il ne savait pas que c'est moi, Ouseynatou Kane qui faisait battre le cœur de son frère Ousmane Béye À la maison je trouvais ma mère entrain de feuilleter des icônes de mode. Elle aimait trop regarder des nouvelles modèles vue qu'elle était styliste. Elle y s'inspirait pour dessiner afin de donner à des tailleurs de les coudre. Je m'assis à côté d'elle avec tout le stress du monde.   _ Tu veux me parler de quelque chose ? Cette femme me connaissait tellement qu'elle pouvait décortiquer tous mes faits et gestes incroyable non ?   _ Oui maman au fait, je voulais t'annoncer quelques choses qui me tiens vraiment à cœur et dont vous tous ici vouliez que je fasse.   _ Mariage!!! précipita t'elle de dire en posant l'icône vas-y dis-moi ? Car nous c'est juste cela qu'on veut.   _ Oui maman un homme m'a demandé en mariage aujourd'hui.   _ Allhamdoulilah !! Enfin Dieu a répondu à mes prières matinales   _ Et qui cet homme ?   _ Maman tu le connais ?   _ Connais non dis-moi ?   _ Au fait c'est c'est balbutiait je en me rongeant les ongles aufait c'est Ousmane.   _ Quel Ousmane Demanda t'elle en clignotant les yeux ? Je gardais la tête baissée peur de rencontrer son regard noir.   _ Je t'ai posé une question quel Ousmane dis-tu ?   _ Ousmane Béye.   _ Qui Béye, le Ousmane Béye qui t'avais demandé en mariage et t'avais abandonné à la veille ? C'est celui-là que tu me parles ou bien ? C’est juste une coïncidence de nom et de prénom ?   _ Non Maman c'est bel et bien lui maman depuis un mois on entretient une relation et durant ce mois il m'avait tout expliqué la raison de son fuite de son abandon. Il m'a assez démontré qu'il m'aimait et me l'a prouvé en me demandant en mariage il est sincère et m'aime. Moi aussi je l'aime et on veut cette fois-ci construire quelque chose de solide. Il se leva d'un geste brusque   _ Ioe Ouseynatou Kane je crois qu'on t'a échangé à la maternité ?  Une fois t'avoir enfanté tu ne peux pas être ma fille. Non impossible ou aussi si tu es née sans cerveau tu me le dis. est-ce-que ça t'arrive de réfléchir Ouseynatou Kane ? Comment un homme peut te causer toute une honte devant ta famille et revenir un bon jour te Berner, bercer avec de belles  paroles ? Comment peux-tu espérer te marier avec ce vaut rien ?   _ Maman,!!!! la coupes-je Ousmane n'est pas un vaut rien mais un gentleman il avait juste fait une erreur en croyant aux absurdités dont vous m'accusez. Je me demande à la fin qu'est-ce-que vous voulez ? Si je me mari pas vous me le faites savoir et là je viens te dire que je vais me marier tu en ajoutes du piment. On ne sait jamais avec quel pieds dansé avec vous ? Vous me faite chiée à la fin.   _ Ouseynatou on veut vraiment te voir marié mais pas avec cet homme.   _ Je ne suis plus une petite fille. Je crois que je suis assez majeur pour savoir ce qui est bon ou pas pour moi.   _ Toi aussi, tu commences à me faire chiée ça suffit aussi toi c'est à cause de cet homme que tu me parles de cette manière.  Sache bien que jamais tant que j'ai les six pieds dans ce monde ce mariage n'aura jamais lieu.   _ C'est ce qu'on verra maman avec ou sans ton avale ce mariage aura lieu et tu n'es pas bien placé pour me donner en mariage mon père est toujours vivant et ce droit lui revient entièrement.   _ Je te ferais la fête dans cette maison.   _ Dis je te referais la fête, vue que vous l'avez toujours fait. Depuis combien de mois que je me sens comme une étrangère dans cette maison juste pour vos affaires de mariage ?   _ Tu me déçois de jour en jour mais vas-y la vie est devant toi. Je n'avais même pas pris la peine de la répondre à nouveau que je montai dans ma chambre personne ne peut les satisfaire j'avais enfin trouvé le bonheur d'être Madame et d'être la propriétaire de ma propre maison donc pourquoi me le priver ? Le lendemain avant de partir au bureau mon père m'avait appelé pour me parler de l'incident d'hier et heureusement lui avait accepté mais ces paroles m'avaient tellement déchiquetée.   _Moi ce qui m'importe est que tu te mari avec qui où et quand cela ne m'intéresse pas toi devient juste Madame afin que tu sortes au moins de cette maison. C'était comme si ma cohabitation avec eux était devenue un lourd fardeau. J’avais conclu après ces paroles que je n'étais plus la bienvenue dans cette maison et qu'il me chassait mais j'avais pris sur moi et me consacrer à ma future Madame Béye. Mon bonheur pouvait s'apercevoir partout. Car je souriais à longueur de journée mon visage s'illuminait de joie je me sentais être au paradis sans pour autant mourir. On dit souvent aussi il Faut vivre le paradis sur terre avant d'aller là au-delà vue qu'on ne sait jamais ce qui se passera là-bas. Les jours qui passaient ma mère continuait à me faire souvent la tête ou souvent des cris. On dirais souvent une hystérique mais avec l'aide de mon père qui voulait coûte que coûte me donner en mariage l'avait convaincu d’accepter ma décision même si ça ne lui plaisait guère mais l'arrivée d’Ousmane dans notre maison l'avais rassurer. Et oui j'avais dit à ce dernier de venir leur parler leur expliquer et en même temps leurs demandé pardon car il ne m'avait pas juste blessée mais il avait blessé toutes ma famille. Comme il avait la langue Pendu et arrivait toujours à avoir les bons mots. Il avait arrivé à gagner leur confiance mais le seul hic il leur avait mentis  en leur disant que sa famille était désormais en Belgique. Mais on savait tous les deux que c'était une fausse illustration. Car il m'avait dit qu'il ne voulait pas leur faire part du mariage à moins que ça soit scellé. Il en parlerait juste à ses deux oncles qui viendront ce dimanche pour officialiser l'Union. Le jour tant attendu était enfin venu, mon jour de mariage je l'avais dit à personne comme ma mère me l'avais d'ailleurs recommandé me disant en wolof que « Lamigne baxoul té djigoul kén » même avec ça je voulais que personne  ne soit au courant à l’exception mes sœurs et leurs maris bien-sûr.On avait juste fait un petit repas vue que y'avait que le mari de Nabou qui était présent les autres étaient au travail et mon oncle devait venir le soir L'amour est une union qui forme deux cœurs en une. Le mariage est comme un contrat conclut entre deux personnes mais aussi c'est comme le feu, avec le bon il peut réchauffer votre maison avec le mauvais cela peut brûler votre maison. Donc rien n'explique la précipitation de se lier avec quelqu'un d'autant plus avec le mauvais si quelqu'un vous aime et vous veut vraiment dans votre vie vous le saurez car il est fort temps d'arrêter de courir après les gens. Personne n'est le nombril du monde voilà le Corona qui nous démontre ça chaque jour avec des milliers de morts. Y'avait mon père et une de mes oncles qui étaient assis au salon, il était 17 heures passées et depuis lors Ousmane n'était toujours pas venu à chaques minutes, secondes je regardais mon téléphone espérant une quelconque appel ou message. Il m'arrivait même d'éteindre mon téléphone ou d'enlever mon puce croyant qu'il avait un problème.   _ Calmes toi, tu trembles là et tu es entrain de gâcher ton maquillage remarqua Nabou notre cadette. Je lui souris juste en ajustant mon foulard. J'avais mis un grand boubou blanc avec des motifs dorés en l'avant du coup pour lui donner un peu de Pep's une soft maquillage et des cheveux Indiens coiffés en mode chignon et pour finir le tout de jolies accessoires en or que m'avait offert mon futur mari. On était tous assis au salon mes sœurs et moi en bas et nos aînés en haut. Mon père voulait que j'assiste au mariage mais on dirait que Ousmane était la marié tellement on guettait sa venue, 17 h 30 toujours pas son ombre.   _ Ouseynatou on a des choses à faire toi aussi dis à ton homme de hâter le pas intervient mon oncle. J'avais même honte de les faire attendre depuis plus de deux heures de temps mais ce dernier ne répondait ni à mes appels ni à mes messages son téléphone sonnait jusqu'à tomber en répondeur. Je sentais le regard de ma mère sur moi mais je n'en fessais pas cas. J'étais trop inquiète pour moi même car ce n'était vraiment pas le moment de m'abandonner encore une fois. Non je ne pourrais jamais le supporté. Mon téléphone sonna au même moment et son nom afficha. J’affichais une bête sourire et me précipita de sortir pour répondre.   _ Mon amour tu es où depuis plus de deux heures on t'attend toutes ma famille est là on attend que toi tu es où bon sens enchaînais-je sans m'arrêter ? Mais la voix qui m'avait répondu n'avait rien à voir avec celui de mon homme.   _ Vous êtes qui où est passé ouz ?   _ Madame vous étiez la dernière personne qu'il avait appelée raison pour laquelle on a pris la peine de vous informer que le propriété de ce téléphone viens de faire une grave accident. Il est actuellement aux urgences. Le propriété de ce téléphone viens de faire une grave accident. Il est actuellement aux urgences. Le propriété de ce téléphone viens de faire une grave accident. Il est actuellement aux urgences. Le propriété de ce téléphone viens de faire une grave accident. Il est actuellement aux urgences. Cette phrase tournait en rond dans ma tête. Je n'arrivais pas à y croire, mon cœur voulait sortir de son case thoracique. Je sentais la terre se dérobait sous mes pieds. Je me laissais enrouler par terre en criant ce qui alerta la maisonnée qui apparut sur le champ. Chacun parlait me demandant mais je n’étais pas en état d'articuler une seule phrase. J'étais paralysée avec ma langue avec mon corps. Je  ne pouvais rien et je ne voulais rien juste mourir pour pouvoir me reposer ou oublié. Après quelques minutes de routes on était enfin à l'hôpital principal de Dakar où nous l'avait indiqué le gars au Téléphone. Si ce n’était pas la présence de mon oncle qui me sermonnais de croire en Dieu, je ne me serais pas mise debout. Y'avait que moi et mes parents les autres avaient décidé de rester attendant notre coup de fil J'avais failli rebrousser chemin. En voyant la mère d’Ouz dans la salle d'entente mes parents me regardaient avec des yeux interrogateurs que j'arrivais à répondre. Tante Soukey se leva à notre vue. Plus on avançait plus elle se mordait la lèvre inférieure.   _ Depuis quand êtes-vous arrivés au Sénégal ? l'interrogea ma mère sans prendre la peine de saluer. Car depuis l'incident de l’année dernière, leurs relations n’étaient plus sucrée   _ Nous sommes née ici grandi ici et tu nous demandes depuis quand sommes-nous ici au Sénégal ? As-tu rencontré une sorcière par hasard ?   _ Demande cela à ton fils lui qui nous avait dit.   _ Maman l'arrêtais-je ce n'est ni le moment ni le lieu adéquates pour parler de ça ce qui compte c'est la santé de Ousmane.   _ Quel Ousmane mon fils ??? Moi mon Ousmane donc vous êtes venu pour lui depuis quand avez-vous repris contact avec lui donc vous voulez tuer mon fils avec votre Rap ? Ma mère étant sur le point de répondre le docteur apparue.   _ Vous être de la famille de Ousmane Béye ?   _ Oui nous répondîmes en chœur.   _ Son état de santé est en ce moment stable juste de petite fracture au niveau de la jambe et des bras mais il demande sa femme. Je souris face à ce dernier phrase et me précipita de hâter le pas quand une voix féminine qui venait par derrière en courant dit.   _ Je suis là il est dans quel Sale ? Je veux le voir Mr est-ce qu'on peut entrer moi et mes filles ? Je regardais la femme tenir deux filles aux bras qui portait la même tenue et qui se ressemblaient et qui ressemblaient tellement à mon Ouz.  Non je me disais que ce n’était pas ce que je pensais .   _ Madame vous vous n'êtes pas trompée demandai-je le cœur battant ?   _ Trompée ??? intervient tante Soukey comment peut-elle se trompée avec le père de ses filles ? Je crois que ta place est au Fann où ce sont tes raps qui te font parler. Eh, eh, ma fille s'adressa-t-elle à la dame amène tes jumelles voir leur père. Je me croyais être dans un film mon cœur battait si fort que j'avais l'impression que ça allait s'arrêter d'un moment à l'autre. Je commençais à trembler donc tout ce temps il me mentait, il avait sa femme, sa petite famille et alors voulait-il  faire un taakou soouf  avec moi ? Non ! Non ! Il en était incapable. Mes parents aussi étaient dans le même état que moi. Mes larmes voulaient sortir mais je me forçais de les retenir.  Je voulais parler mais les mots ne venaient pas. Je  me croyais en ce moment précis perdue dans une chirurgie émotionnelle cauchemardesque qui risquait d'être une longue sommeille.
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