Chapitre6

2993 Words
Lors des quelques longs instants de lecture d’Ella, cette dernière a eu l’occasion d’en déduire trois points importants qui la troublent assez. - « Ces manuels m’auront en moins aidé à éclairer mes soupçons. » pense la jouvencelle en fermant le dernier manuel auquel elle devait jeter un œil, « Je vais me faire harceler peu importe où je pose mes pieds…L’autre loup garou a raison…Et j’ai faim en plus ! » Formule sur des tons de voix différents en passant son regard de gauche à droite avant de se lever de son lit. Cette même personne se décide de sortir de sa chambre et avance d’une démarche toujours aussi soutenue en cherchant des yeux ses parents pour savoir quand est ce qu’ils pourront diner. Pour les trouver, elle fait le tour de la demeure en essayant d’avoir un quelconque indice par son ouïe soit disant d’hybride, mais elle n’y arrive à rien puisqu’elle ne sait pas utiliser les talents cachés qu’elle porte en elle depuis sa naissance. - « Je me demande ou est ce qu’ils sont. » souffle-t-elle tout bas avec les sourcils légèrement froncés en paraissant bien préoccupée à l’idée de ne pas les repérer. « Marco ! » Marmonne avec désespoir et malaise la jouvencelle qui se mord la lèvre inférieure à la pensée de toujours devoir jouer à ce jeu pour faire comprendre de façon courte et rapide à ses parents que s’ils sont cachés, ils feraient mieux de se montrer. - « Polo ! » lui répond la voix de l’homme qui apparait soudainement de son champ de vision en sortant d’une des pièces de la maison qu’elle avait pourtant vérifiées plus tôt. « Pourquoi tu n’es pas venue dans la bibliothèque cachée dans la chambre de jeu ? Je t’avais prévenu plus tôt qu’on y était. » La questionne son père qui lui rafraîchit la mémoire par la même occasion. - « C’est vrai… » murmure Ella avec la tête basse à l’idée d’avoir été trop déstabilisé par la présence de l’autre intrus plein de reproches à lui faire pour se concentrer sur son père. « Désolée. » S’excuse la voix basse de la jeune femme aux yeux vert qui partagent de l’angoisse, « Est-ce que je peux venir vous aider à ranger la bibliothèque ? » Demande cette dernière la permission à son père qui sourit en montrant tout de même de la surprise face à cette question. - « Mais oui bien sûr, viens, deux mains de plus ne seront pas de refus. » Approuve alors le grand blond assez baraqué la demande de sa fille qui court aussitôt vers les escaliers, elle monte les marches pour atteindre le deuxième étage puis elle avance dans le couloir de gauche pour rejoindre son père. « Dis-moi Ella. » reprend le père en interrompant sa fille dans sa démarche vers l’intérieur de la salle de jeu, « Tu sens le mâle. » Remarque –t-il d’une voix neutre avant qu’elle se fige - « ça veut dire quoi ? Est-ce que je suis un hybride maléfique ! » formule avec peur la voix tremblante de la personne questionnée en fixant avec de gros yeux son père. - « …Je ne fais pas allusion au mal mais à un garçon qui aurait trainé trop près de ta chambre. » Reformule monsieur White en se penchant vers Ella qui se crispe et affiche un grand sourire stupide avec l’incapacité de répondre quoi que ce soit, « J’ai senti l’odeur d’un loup garou dans ta chambre. Je n’avais rien dit, j’attendais que tu m’en parle mais mes nerfs me rendent impatient… » Ajoute ce même homme sans bouger d’un centime, « Comment s’appelle ce garçon ? C’est un élève de l’académie, je suppose. » Articule le père sur un ton neutre très bien contrôlé …Bien que plutôt il a piqué une crise avec sa femme à l’idée que sa fille amène un garçon pour la première fois chez eux. -« Je crois que… » marmonne tout bas Ella avec le regard baissé en essayant de se rappeler du prénom que ce fameux jeune homme a employé lorsqu’elle l’a taquiné et énervé, « Je sais plus quel est son prénom… » Informe-t-elle honnêtement son interlocuteur qui plisse des yeux pour savoir si elle ment ou non , ce changement de réaction facial n’échappe pas à l’œil de la jeune femme qui pose sa main sur l’épaule de son père avec le but de le détendre en le rassurant, « Ne t’en fais pas papa, il a juste dis qu’il était un grand fan de maman qu’il considère comme une légende et …Que je devrais faire des efforts pour lui arriver à la cheville. » Admet-elle avec un sourire forcé à son père qui en apprenant cela se sent assez rassuré. - «.. C’est juste un des fans de ta mère qui a réussi à trouver notre adresse, c’est surement un psychopathe comme les autres forceurs » En déduit le père en se redressant à la fois, « Bon peu importe alors, allons aider Iris. » clôt il le sujet avec un sourire amical à sa fille dont il a entièrement confiance avec la main posée sur son épaule à elle. Les deux membres de cette famille entrent donc dans cette première pièce et s’approchent du premier cadre collé au mur de droite, Kendall le décale légèrement et le mur en question glisse vers la droite et dévoile une ouverture qui mène vers une énorme pièce pleine à craquer de divers trésors de ce couple. - « C’est magnifique… C’est plein d’armures, de livres et d’armes. » Flatte la fille unique le lieu dans lequel elle se trouve, sans donner d’intérêt au désordre présent aussi - « Iris tu avais raison, c’est juste un Citrixien qui est venu courir après toi. J’espère qu’il saura tenir sa langue et qu’on ne sera pas forcé à déménager. » Fait part le père à la belle brune assise au sol en étant entourée de plusieurs documents importants. - « Oh tu veux dire, encore ! » Lui répond sa femme en feuilletant les déclaration officielle et récompensée de leurs diverses actions héroïques. « Tu sais bien que ceux qui m’idéalisent moi, sont plus sensés et respectueux que ceux qui te divinisent toi. » ajoute-t-elle d’une voix assez joueuse qui fait sourire son mari malgré lui. - « Qu’est-ce que tu insinues ? Que tu leur montre l’exemple pour se tenir droit mais que moi je guide pour former des bêtes furieuses. » formule le grand blond qui se met au sol à sa droite et lui retire des mains l’un des traités signés qu’elle a en ses mains. - « Jusqu’à preuve du contraire, c’est moi qui a dû me battre avec un trio de filles armées et cinglées qui en se battant chanter une chanson pour toi comme si c’était l’hymne nationale. » Raconte le vampire l’un des souvenirs de sa vie qui lui donne raison d’insinuer ce que monsieur White a retenu. - « Ah je m’en souviens. » Soupire avec le sourire le charmant blond au regard plaqué au long plafond à des mètres au-dessus de lui, « Elles étaient mignonnes toutes les trois à me traiter comme leur roi. » Narre-t-il à son tour une partie de ce même souvenir pour rendre son épouse jalouse. Son plan a l’air de bien fonctionner plus que madame White tourne sa tête vers lui et l’attrape le col en lui lançant un regard noir plein de colère et de jalousie. - « Tu as qu’à les retrouver et leurs demander de t’épouser ! » Lui cri à l’oreille la belle femme qui l’entend juste après un cri inaudible tant il est haut avant qu’il pose vite ses mains à lui sur ses deux oreilles. - « Pourquoi mes oreilles ? Tu sais que mon audition est très sensible et perfectionnée. » demande d’une voix boudeuse l’homme de famille en se mettant de dos à elle. - « Dans ta face ! » Répond d’une voix criarde la mère de famille à l’oreille de son mari qui prend une moue triste en tournant sa tête vers sa femme qui se sent coupable dès qu’elle croise son regard de loup garou blessé, « Ah non ! Non non non ! Kendall je t’interdis de me regarder avec ces yeux-là ! Tu veux me culpabiliser mais ça ne fonctionnera pas ! » Se presse-t-elle de dire en se levant à la fois de sa place en le pointant du doigt. Pendant que ce couple se taquine pour s’amuser, leur fille se balade dans cette salle secrète si spacieuse qui regorge de preuves du passé incroyable de ses parents. - « Je n’en crois pas mes yeux… Maman a réellement eu une armure de chevalière en or ! » murmure tout bas l’adolescente qui finit par poser son regard sur une armoire en verre qui garde à l’intérieur plusieurs trophées à la forme de ; canines, crocs et griffes, pattes et plus encore, « Un Pattoscar comme prix de courage pour Kendall Ilneling. » marmonne la charmante blonde en lisant les mots inscrit sur les différentes cartes posées à l’avant de chaque trophée en or, en argent et en bronze. « Ils ont même une armoire pleine d’insignes ! » Cri avec stupéfaction l’hybride qui colle ses mains aux portes closent de cette armoire. En se sentant assez mal, Ella recule de quelques pas en regardant toutes les récompenses présentent autour et la tonne d’autres objets importants qui ont surement marqué le passé. - « Je n’avais jamais cru qu’ils avaient fait tant de choses…Ils m’ont jamais raconté avec précision ce à quoi leurs vies ressemblaient à Citrix. » pense à voix haute la jouvencelle avec l’impression d’avoir la gorge nouée. Un court soupire quitte ses lèvres et elle revient sur ses pas en scrutant des yeux la rangée d’albums qui doivent garder en leur possession plusieurs moments inoubliables aux yeux des White. - « Maman » s’apprête Ella à dire avant de se taire en voyant ses parents discutaient entre eux avec le sourire en ayant un album entre leurs mains. Elle se met de côté en reculant d’un pas pour ne pas être repéré et casser ce beau moment entre eux. - « Oh regardes toi sur cette image ! » s’exclame avec énormément d’enthousiasme le grand blond qui pose son doigt sur la photo à laquelle il fait allusion, « T’avais l’air très balaise avec ta première armure alors qu’en vrai t’as aucun muscle. » Poursuit-il sur un ton déçu avant que sa femme lui lance un regard noir en tirant l’album vers elle. - « Tu es juste un mauvais joueur, tu critiques toutes les photos dans lesquelles j’étais encore gardienne de la princesse de. » se défend Iris avant de se taire en voyant son mari reprendre l’album - « Crois ce que tu veux, tu es devenue jolie et forte qu’une fois devenue ma partenaire. » Se lance-t-il les fleurs ouvertement en tournant les pages de l’album. - « Est-ce qu’un jour tu vas cesser d’être jaloux de lui, il n’avait aucune chance face à toi. » Reprend madame white en prenant un autre album en ses mains, « Oh regardes ! C’est ce jour-là qu’on. » se presse cette même femme de dire avant de se faire retirer l’album par les mains de son époux qu’elle se retient de tuer, « Kendall ! Arrêtes de jouer les idiots ! » Cri-t-elle sur son mari qui sourit en voyant la première image d’eux autant que partenaire. - « Je me rappelle de ce jour comme-si c’était hier. » Marmonne le loup garou qui de ces paroles calme aussitôt celle qui partage son avis, « On a été envoyé exterminer une assemblée d’avatars rien qu’à d’eux et dès notre arrivée, on a été pris en otage. » Raconte-t-il avec le sourire en tournant sa tête vers Iris qui lâche un léger rire amuser malgré elle. - « En même temps, c’était un troupeau et nous qu’un duo, on a eu de la chance que leur supérieure ait craquée sur toi. » Continue-t-elle en étant émue de repenser à ses premiers accomplissements. - « La chance a rien à voir là-dedans, c’est ton intelligence toi qui a réussi à nous faire sortir de cette impasse. » Reconnait monsieur White le rôle important de celle qu’il aime en la regardant avec des yeux amoureux qui ont la manie de gêner celle qui y a droit. - « Je sais… Je suis un génie. » Approuve la femme en sa compagnie cette reconnaissance en tournant la page de son livre photo avant de rire légèrement en se souvenant de ce qu’ils ont dû traverser pour réussir leur première mission, « Je me souviens que… » Débute-t-elle sa nouvelle phrase en tournant sa tête vers lui sans arrêter de fixer le livre qu’elle tient en ses mains, « à notre retour, ils étaient tous choqués de nous voir envie. » Finit-elle par ajouter en levant le regard vers son mari avant de croiser son regard à lui, elle rougit vite en le voyant faire son fameux sourire séducteur et elle se presse de détourner le regard, « Arrêtes de faire l’idiot » Articule timidement Iris en fuyant toujours l’œillade de son époux. - « Non. » Refuse-t-il avant de poser sa main à lui sur son visage à elle pour le faire tourner en sa direction, « C’est en faisant l’idiot que je t’ai séduit. » Affirme-t-il avant de l’avoir rire en posant sa tête à elle contre son épaule à lui. - « Tu te rends comptes que c’est pile ce que tu as dit au prêtre le jour de notre mariage lorsqu’il t’a demandé pourquoi tu as porté un costume à moitié noir et à moitié blanc. » Indique madame White avec un grand sourire en se redressant pour voir la réaction de son époux face à ce souvenir. - « En vrai, c’est parce que tu as dit que le costume blanc te plaisait autant que le blanc, je me suis dit pourquoi choisir ?! Je prends les deux. » Admet monsieur White avant de voir une larmichette couler du visage de sa femme qui lâche un rapide rire amuser et se presse de le serrer dans ses bras. - « J’ai eu de la chance de t’avoir comme partenaire. » Murmure –t-elle à l’oreille de son interlocuteur qui sourit honnêtement avec les yeux fermés pour savourer cette accolade et le parfum doux de celle dont il est fou amoureux. - « Moi, je suis fière de t’avoir pour femme. » Lui répond le blond qui sans le savoir fait chaud aux cœurs de deux femmes à la fois. A quelques mètres d’eux, Ella sourit en larme à l’idée que ses parents s’aiment après tant d’années et surtout celle qu’ils aient pu accomplir tant de missions reconnaissantes à deux. - « Et moi je ne suis même pas digne de maitriser mes sens. » Estime l’adolescente avec le cœur serré avant de presser le pas vers la sortie de cette pièce en essuyant son visage tout en essayant de pas déranger ce moment chaleureux entre ses parents. Malheureusement pour ses espérances, son père entend le moindre mouvement à des kilomètres, il repère donc facilement le bruit des pas de sa fille. - « Ella. » Appelle le seul homme de famille sa fille en se redressant tout en incitant sa femme à faire de même, « Tu pleures. » ajoute-t-i avec inquiétude en se pressant de se lever du sol en même temps que son épouse. - « Non non, je… » Tente l’hybride de les rassurer sans s’attendre à se faire trahir par sa voix tremblante. Les parents White se lancent un vague regard avec les sourcils froncés avant de détourner la pille d’objets au sol pour rejoindre leur fille qui serre juste sa mâchoire en essayant de se ressaisir pour ne pas angoisser ses tuteurs. - « Dis-nous tout…Qu’est-ce que tu as ? » Lui demande la douce voix de sa mère qui se tient face à elle tandis que son père la tire contre son torse pour la serrer dans ses bras. - « Papa, maman. » Marmonne tout bas la voix basse d’Ella qui intrigue assez les personnes en sa compagnie, « Je veux retourner dans cette même académie. » Déclare-t-elle en se tenant droite après s’être libérée de l’accolade de son père pour voir leurs réactions. - « Tu en es sure… » Formule avec frustration le père de famille qui ressent une mauvaise intuition à l’idée qu’elle retourne au même établissement que celle de l’invité surprise qui porte un parfum qui lui est assez familière. Ella hoche vivement de la tête deux fois pour approuver sa volonté par rapport à ce point précis. Le couple White se contente donc de sourire à leur interlocutrice en étant fière à l’idée qu’elle prenne sa première vraie décision toute seule. - « Je cours préparer mes affaires, j’y retourne dès demain. » Affirme la jouvencelle qui juste après leur tourne le dos et court vers la sortie de cette salle. - « …C’est la première fois qu’elle décide de prendre les choses en main sans nous. » Dénote la mère avec le sourire avant de sentir un souffle sur son cou. - « Un enfant c’est peu, on peut en avoir un autre ? » Lui répond son époux pas une question en nichant sa tête à lui dans le creux du cou de son épouse qui se contente de souffler d’exaspération en pensant au fait qu’il est très sensible comme personne, « Et non je ne vais pas pleurer. » Mentionne-t-il d’une voix pas très nette qui dévoile son chagrin à sa moitié qui aime bien cette facette de lui parce qu’elle est la seule à la connaitre.
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