Chapitre 4

1238 Words
Après la discussion qui a eu lieu entre Ella et ce loup garou qui la prend comme une embûche. Elle s’est pressée de rejoindre le directeur en ignorant les moqueries des personnes qui l’y ont conduit. Ne voyant aucune raison de refuser autant par son état dont il ignore la raison que par son intégrité qui ne doit pas se passait comme prévue suivi de l’absence des parents qui ont surement été trop nécessaire pour elle Une fois la demande de l’adolescente assimilée, le responsable se remet sur sa chaise face à son bureau et tape sur le clavier une demande d’appel aux parents. Toutefois, dès que l’appel est passé, les personnes contactées apparaissent aussi vite aux côtés du directeur qui est un peu prit au dépourvu puisqu’il ne s’attendait pas à ce qu’ils se déplacent à nouveau pour combler le petit besoin de leur fille. - « Qu’y a-t-il ? » débute à peine madame White avant d’entendre son époux grogner sur le directeur, confuse elle regarde le responsable de ce bruit en demandant une explication quelconque. - « Qu’est-ce que vos élèves ont fait à ma fille !? » formule d’une voix très énervée le père de famille qui attire la curiosité de sa femme qui par accident frôle du regard Ella et se fige aussitôt. - « Qu’est-ce que vous avez fait à notre fille !? » s’exclame aussi froidement la mère en posant ses mains sèchement sur les épaules du chef des lieux. - « Monsieur le directeur. » L’appelle la voix attristée de la nouvelle qui en interpelle aussi vite son interlocuteur qui se retourne vers elle alors qu’il se tenait face à l’immense fenêtre de son bureau. « Je dois passer un appel à mes parents. » se presse-t-elle d’exiger à cet homme qui examine avec d’embarras ce qu’il a face à lui. - « Ella, qu’est-ce qu’ils t’ont fait ? » repose la question le père de famille mais à sa fille et en se pressant de se tenir près d’elle. - « Ils me détestent tous ! en à peine quelques heures je suis devenue la rusée de l’académie, les autres ne cessent de rire à mon nez et l’un d’entre eux veut à tout prix que je m’en aille, j’ai même cassée une vitre aujourd’hui ! » répond cette dernière à ses tuteurs qui se crispent à l’entente de l’aveu par rapport à la fenêtre cassée. - « T’as cassé une fenêtre. » répète le directeur d’un ton ébahi en se levant de sa place lentement. - « Oui et je me suis foulée la cheville à cause de l’un des élèves. » ajoute Ella en regardant les plusieurs bleus et égratignures qu’elle aux jambes tandis qu’iris pousse très fort celui qui était responsable d’elle sur son siège. - « Nous pensions que les élèves de cet établissement étaient plus disciplinés que cela ! Nous sommes réellement déçus du traitement péjoratif auquel Ella a eu droit pour sa vulnérabilité qu’elle a par notre faute. » s’explique monsieur White en regardant de haut le directeur qui ferme ses yeux avec l’espoir que ce cauchemar n’aille pas plus que cela, « Quoi qu’il en soit, nous retirons notre fille de cette académie. » affirme-t-il- il avant de voir son interlocuteur principal se lever vite de sa place, « Nous pouvons pas choisir dans quelle monde elle doit se former mais, on peut clairement décider dans quelle académie elle va faire ses preuves. » finit le père par ajouter d’un ton froid et sévère avant de regarder sa fille dans ses bras. - « Je vais chercher ses valises dans la chambre, cet aller est sans retour. » Précise Iris en reculant de deux pas avant de se téléporter dans la chambre spacieuse bien organisée et préparée plus tôt pour la venue de l’hybride qui finalement n’y a pas mis un pied ne serait-ce qu’une fois. La mère reprend les valises qu’elle a déposé plus tôt dans l’après-midi, puis elle transfère sa personne suivie des bagages sur terre en utilisant le portail avant de l’utiliser à nouveau pour chercher les membres de sa famille. En attente de son retour, dans le bureau du gérant de l’académie, Ella déprime en étant assise sur une chaise face à son père qui est accroupi au sol et vérifie l’état de sa cheville. - « Maintenant…Je suis aussi bien connue comme une ratée sur terre qu’à Citrix…Est-ce qu’un jour je ferai quoi que ce soit de grandiose dans ma vie, à part clown pour enfants. » se répète intérieurement à plusieurs reprises cette même personne à la faible confiance en elle qui pense que la partie a déjà été joué à Citrix et qu’elle est bien perdue, « Papa…C’est si dramatique d’être en première à dix-huit ans ? » interroge cette même fille son père en sa compagnie. - « En général oui, mais dans ta situation à toi non. » répond monsieur White en se redressant. - « Papa, tu pourrais m’expliquer le fonctionnement de l’académie ? » ajoute-t-elle une autre demande à son tuteur qui adore lui apprendre de nouvelles choses en ayant la réponse à ses questions. - « Dès les quatorze ans, les plus puissants sont envoyés dans une académie pour se renforcer, ils doivent étudier obligatoirement pendant trois années consécutives jusqu’à arriver en troisième, puis ils décident de continuer jusqu’en terminal ou de s’arrêter… Toi par exemple tu arrêteras en troisième mais si tu décides de t’arrêter et de revenir sur terre tu auras droit autant qu’un hybride qui retient les bases assez bien pour ne pas se faire repérer. » finit le locuteur sa réponse sans s’attendre à la voir pleurer silencieusement - « Donc peu importe l’académie dans laquelle je serai à Citrix tous se moqueront de moi. » s’exprime-t-elle en pleure un instant avant qu’une nouvelle personne apparait dans cette même pièce. Iris ne prend pas la peine de savoir ce qui s’est passé en son absence, elle fait juste comprendre à son époux d’un regard qu’il doit porter sa fille, il obéit et aussitôt, le même portail crée précédemment, réapparait à la demande de sa créatrice avant que les trois le traversent pour se retrouver sur terre. - « Je vais soigner ta jambe puis tu te reposeras dans ta chambre et éviter surtout de penser aux abrutis de ce matin, c’est la première et dernière fois qu’ils te verront. » lui fait savoir quel plan faire pour la suite de cette après-midi pour qu’elle se sente mieux. Ella reste silencieuse et se laisse porter jusque sa chambre, son père la pose sur la chaise de sa chambre et lui soigne de façon non approfondie ses petites égratignures et étale de la pommade sur la cheville de la blessée avant de lui embrasser le front puis de quitter ce lieu. De son côté, la maitresse de cette chambre se lève de sa place pour se changer de son pyjama avant de se reposer sur son lit avec le cœur serré. - « …Qui aurait cru que deux légendes auraient la malchance d’avoir une ratée pour seul enfant. » Formule d’une voix brisée la jeune femme avec les yeux collés au plafond, le cœur et la gorge qui se resserrent et la honte qui enveloppe entièrement son âme et la chicane jusqu’à ce que ses paupières lourdes se referment pour la laisser tomber dans les bras de Morphée.
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