Chapitre 1

3449 Words
1 Sophia Il me caresse d’une main experte. Je suis allongée sur un lit moelleux, l’homme est à mes côtés. Sa bite dure se presse contre moi tandis qu’il découvre mon corps en l’effleurant du bout des doigts. Ses doigts parcourent ma peau nue, je frissonne, je halète, j’ai envie de lui. Sa main ne s’arrête pas. Mes yeux sont fermés, je le sens, j’ai envie de lui, il me touche de son autre main. Une main sur mes seins, l’autre se glisse entre mes jambes. « Ecarte les cuisses. » Je réponds sans hésitation à son ordre, j’écarte volontiers les cuisses. Il enfonce ses doigts dans ma chatte et titille mon c******s. Je laisse échapper un gémissement rauque. J’étais déjà bien excitée mais je m’enflamme telle une allumette qui n’attendait qu’une étincelle. Il me doigte profondément, je m’arcboute et hurle. « Oui ! – T’aimes ça hein ? » Je hoche la tête sur l’oreiller doux. « Tu veux ma bite ? » Est-ce que je veux sa bite ? Est-ce que je veux sentir sa bite à la place de ses doigts qui branlent mon point G ? « Oui, » soufflais-je Il prend ma main et la pose sur son membre dressé. J’enroule mes doigts autour mais n’en fais pas le tour. Je m******e son sexe de velours, je transpire. Le contact est torride, presque brûlant, je desserre les doigts. « N’aie pas peur. » Il pose la main sur la mienne et commence à se branler, il me montre ce qui lui plait, sans me lâcher. « Mon sperme. Tu sens le pouvoir de mes fluides sur ta peau ? » La paume de ma main est toute glissante de liquide pré-séminal. C’est chaud, ça brûle presque mais c’est bon. Trop bon. Je vais bientôt jouir et il m’a à peine touchée. « Tu es à moi désormais. Ton corps le sait, il reconnait mon sperme. Il en a envie. Il en a besoin. – Oui, » répétais-je. Je ne peux pas mentir. Ça peut paraître étrange que je réagisse de façon si viscérale au contact de son fluide mais là n’est pas la question. Je me sens trop bien. « Elle est prête. » Une autre voix masculine. Je tourne la tête, ouvre les yeux mais il fait trop sombre et je ne distingue que des silhouettes. Deux hommes sont penchés sur moi, je sens une autre main sur mon corps, ils me touchent tous les deux. Je veux bouger, demander pourquoi je suis au lit avec deux hommes lorsque le deuxième homme prend ma main et la pose direct sur son sexe. Je le prends fermement en main. Une fois bien en main, il se lâche et me touche à son tour. Deux bites ! Enormes, épaisses, dures, brûlantes. La semence chaude du deuxième homme enduit mes doigts, pénètre dans ma peau. Je halète, mon corps me brûle, mon corps ramollit, ma peau est luisante de sueur. « On va te b****r ensemble. » Le deuxième homme parle doucement, d’une voix grave. « Et moi ? » Non, il ne s’agit pas du premier homme, ni du second. C’en est un autre. Un troisième ! Trois ? J’ai du mal à respirer, je suis complètement dépassée. Impossible de leur lâcher leurs queues, impossible de résister, j’ai trop besoin de sentir leur semence. On dirait une drogue, je suis dans tous mes états, j’en ai trop envie. Je me contorsionne sous leurs caresses et hurle alors qu’un doigt fait des va-et-vient dans mon vagin, mimant l’acte, j’ai trop envie. Des mains écartent mes hanches, je sens un énorme g***d se glisser entre les replis de ma vulve. Il s’agit du troisième homme, puisque je branle toujours les deux autres. « Nous trois, partenaire. » Le troisième homme ne perd pas son temps, il me pénètre lentement, me dilate et s’enfonce en moi. Il me pénètre peu à peu, jusqu’à ce que je sente ses couilles contre mes fesses, ses hanches se plaquent aux miennes. Je pousse un gémissement, je n’ai jamais senti une bite pareille avant la sienne. Il s’immobilise, profondément enfoncée en moi. « J’ai envie… je t’en prie… bouge ! – Notre partenaire est dominatrice dis-donc. Elle donne des ordres même lorsque je l’empale.3 L’homme ne s’adresse pas à moi mais aux deux autres. « On va te b****r selon tes envies. – Alors j’ai besoin que tu bouges. » Il rit doucement. Je sens son corps relié au mien. « Le pouvoir du sperme est intense avec trois hommes. » C’est le premier homme qui parle. C’est la seule façon que j’ai de me repérer dans le noir. J’ai l’impression d’être dans un film porno, j’ai des bites incroyablement grosses en mains et une autre me pénètre profondément. J’en ai envie. J’en meurs d’envie même. Le troisième homme se retire, ne laisse que son g***d en moi et s’enfonce à nouveau profondément. Je rejette la tête en arrière et crie en le sentant onduler. « On ne va pas tenir, partenaire. Aucun de nous. On va é******r, s’assurer que tu meurs d’envie de nous sentir en toi. Que tu aies besoin de nous. Que tu aies besoin de nos bites, autant qu’on a besoin de toi. » Je ne peux rien faire d’autre que branler les deux bites avec mes mains tandis que celui qui me pénètre me cloue au lit. « Je vais jouir. » Le deuxième homme gronde d’une voix sourde. Il raidit sous ma main, son sperme chaud gicle sur mon ventre et mes seins. Je l’ai peut-être tellement bien branlé qu’il a éjaculé rien qu’à l’idée. Je joui, c’est peut-être dû au fait qu’un mec me saute pendant qu’un autre m’é*****e dessus. Je joui violemment. Je hurle et donne libre court au plaisir. Le premier homme fait peu de bruit mais je sens son sperme sur mon corps. L’o*****e tempétueux se calme, ils étalent leur sperme partout sur mon corps. Je devrais trouver ça étrange d’être enduite de leur semence poisseuse mais ce contact échauffe ma peau. Mes tétons durcissent et je me contracte sur la bite qui m’a baisée et m’abandonne de tout mon être. « Elle trop étroite, je peux plus tenir. » Son corps se contracte et il hurle, son sperme é*****e en moi. Je ne pensais pas sentir un jour un homme é******r en moi, c’est chaud et il a mis la dose, j’en ai de partout, ça coule le long de son énorme queue. Je jouis à nouveau, j’ai trop envie. « C’est bien. Tu es nôtre. À nous trois. Notre sperme est sur toi. En toi. Il n’y a pas de retour en arrière possible. Tu nous désireras éternellement, tout comme nous. – Oui. Encore. Encore, je vous en supplie. » J’ai oublié que je tiens toujours leurs bites entre mes mains, aussi raides et épaisses qu’avant, comme s’ils n’avaient pas joui. Ils se tournent, leurs membres me glissent des doigts. L’homme se retire d’entre mes jambes. « Encore, » suppliais-je. Ils se déplacent sur le lit. On me fait allonger à plat ventre, une main posée sur ma taille me fait reculer pour que j’accueille la bite du prochain. « Oui. Encore, dit la voix grave. Toujours. » Je m’agite tandis qu’il me pénètre, je m’évanouis tandis que mon corps se cambre sous l’effet d’un autre o*****e, mon vagin se contracte sur sa queue. « Mademoiselle Antonelli ! » Une voix féminine. Gênée, je m’abandonne au plaisir provoqué par les soubresauts de cet o*****e qui m’agite et me tire des gémissements. Cette verge énorme qui me b***e, qui me pénètre, qui me dilate sans relâche. Mon dieu j’ai encore envie, mais les sensations s’évanouissent, bien que j’essaie de m’y raccrocher. « Mademoiselle Antonelli, vous vous sentez bien ? » J’ouvre enfin les yeux et aperçois un visage familier penché sur moi. Il ne s’agit pas d’un des hommes avec lequel j’ai couché. C’est une femme que je ne connais que trop bien. Elle a un beau visage, quoique sévère, elle prend visiblement son travail très au sérieux. La gardienne Egara. La femme qui travaille pour eux. La race d’extraterrestres qui dit protéger notre planète d’une horde de terrible créatures. « Gardienne Egara ? – Vous avez hurlé. Vous êtes blessée ? – V… vous m’avez entendu hurler ? » Mon dieu, j’ai joui au point de hurler ? Qui d’autre m’a entendu ? Elle acquiesce en silence. « Désolée. » Je contemple les murs, je m’interroge quant à leur épaisseur. La pièce ressemble à une salle de soins, les murs sont blancs et l’équipement très clinique, pas accueillant pour deux sous. On n’y reste pas longtemps bien évidemment. Les épouses et les soldats sont éparpillés dans différents secteurs du bâtiment. Toute une escouade de soldats situés de l’autre côté du mur a entendu mon o*****e sur une bite extraterrestre. Qui m’a entendu hurler ? Tout le monde probablement. J’ai encore des fourmillements dans tout le corps après cet o*****e. Mon vagin se contracte, j’ai encore envie de me faire sauter par l’homme à la grosse bite. Mes tétons pointent et je suis en nage. Je suis supposée être accouplée avec le partenaire extraterrestre idéal grâce à ce programme dernier cri. Mais ça ne ressemblait pas vraiment à un test. On aurait plutôt dit le tournage d’un film porno. « Le test fait partie du protocole que j’ai lu ? » La gardienne Egara fronce les sourcils et esquisse un léger sourire. « Oui. – C’est quoi ce test ? » Elle me regarde l’air inquiet, comme si elle était préoccupée par ma santé. Mais ma question semble apaiser ses craintes et la ride qui s’était formée sur son front s’estompe. « Intense, n’est-ce pas ? » Ce n’est pas vraiment le terme que j’aurais employé. Incroyable. Excitant. Bouleversant. Je hoche la tête et me lèche les lèvres. Mes mains sont attachées au fauteuil et je porte une blouse d’hôpital hideuse qui ne met absolument pas en valeur mes courbes féminines. Gris foncé avec le logo du Programme des Epouses Interstellaires partout, on se croirait dans un asile, pas dans un service de rencontres extraterrestres. Mon nez me gratte à cet instant précis et je soupire, je suis forcée de grimacer pour soulager ma gêne. Les liens qui entravent mes poignets et me chevilles ne me surprennent pas outre mesure. J’en ai pris l’habitude puisque je portais des menottes dernièrement. Je m’allonge dans le fauteuil incliné et scrute le plafond, j’essaie de prendre mes repères. Ce rêve bon sang, c’est forcément un rêve, était un truc de ouf. Le meilleur rêve que j’ai fait depuis mon arrestation. Et aussi le seul. En général, je fais des cauchemars à chaque fois que je ferme les yeux pour essayer de me reposer. « Le test est terminé ? » Je ne vois aucune objection à ce qu’elle recommence. Je la regarde d’un air interrogateur tandis qu’elle effleure sa tablette du doigt. « Oui, le test est terminé. – Et alors, vous m’avez trouvé un partenaire ? » Elle lève les yeux, m’adresse un petit sourire et retourne à sa tablette. « Oui. Sur Viken. » Viken. J’ai entendu parler de cette petite planète faisant partie de la Coalition Interstellaire mais je ne sais rien de plus. La Terre n’y a adhéré que récemment et j’étais trop occupée par la procédure et essayer de survivre pour perdre mon temps à connaître les civilisations extraterrestres. Elle s’assoie à un petit bureau situé à l’autre bout de la pièce. « Je dois vous poser quelques questions complémentaires pour finaliser votre inscription. Veuillez m’indiquer vos nom et prénom. “Sophia Antonelli. – Et le chef d’inculpation ? – Fraude. Blanchiment. Faux. Transport illégal de marchandises. Trafic. » Je peux continuer comme ça avec d’autres infractions mineures mais en gros c’est tout. « Ça ira ? – Oui. » La gardienne Egara effleure sa tablette et poursuit. « Etes-vous ou avez-vous été mariée ? – Non. » Je suis mariée à mon boulot, pas à un homme. Je suis marchande d’art, ça n’a rien de transcendant. Merde alors, j’ai juste une licence en Histoire de l’Art, y’a pas de quoi fouetter un chat ? Et voilà où ça m’a menée. En prison, la seule possibilité pour éviter une longue et pénible peine de prison est de se porter volontaire et d’épouser un extraterrestre. « Vous avez des enfants ? – Non. » Il faut b****r pour tomber enceinte, et je suis au régime sec depuis deux ans. « Pour votre information, Mademoiselle Antonelli, en tant que jeune femme fertile, deux options s’offrent à vous pour exécuter la sentence, vingt-cinq ans de prison au Pénitencier Carswell à Fort Worth, Texas. – Non merci. »’aime pas trop la tenue orange qu’on porte en prison. » La gardienne Egara sourit patiemment et continue d’une voix monotone, comme si elle lisait son texte. « Vous vous portez volontaire au Programme des Epouses Interstellaires. J’ai le plaisir de vous annoncer que votre test s’est bien déroulé et que vous serez envoyée sur une planète membre. En tant qu’épouse, vous ne retournerez plus jamais sur Terre, vos déplacements seront définis et contrôlés selon les lois en vigueur sur votre nouvelle planète. Vous ne serez plus une citoyenne de la Terre et deviendrez citoyenne officielle de votre nouveau monde. » Je n’avais pas vraiment envisagé la chose sous cet angle. Je ne serai plus une citoyenne de la Terre ? C’est possible ça ? Mon ventre se contracte devant la portée d’une telle décision. J’ai eu si peu de temps, des secondes en vérité, pour réaliser que j’en ai presque fini par oublier qui je suis. Oublier ce que les Corelli m’ont fait, je suis tombée bien bas. « Soit vous signez pour une peine de vingt-cinq ans de prison, soit vous choisissez d’effectuer votre sentence en adhérant au Programme des Epouses Interstellaires. Les tests effectués dans le cadre du protocole vous ont attribué un partenaire, vous serez transportée sur cette planète et ne retournerez plus jamais sur Terre. Vous comprenez ce que cette option implique ? – Oui. » Je ne survivrai pas à un an de prison, encore moins à vingt. J’ai été incarcérée six mois dans l’attente du procès, qui m’ont paru six ans. Tout sauf moisir en prison. Un homme. Trois. Peu importe. Le prix à payer est un aller simple dans l’espace. Je vais devenir comme les épouses des livres d’histoire, les fameuses épouses à l’époque du Far West. Je m’embarque dans une grande aventure, en espérant qu’elle se terminera bien. Je n’ai pas vraiment le choix. Je n’ai aucune raison de rester sur Terre. Les Corelli ont ruiné ma vie professionnelle et ma réputation. Mes actifs ont été saisis. Je n’ai plus de travail, plus de contacts, plus de vie. Et pourquoi ? J’ai commis ces crimes. Oui, les Corelli m’ont menacée, intimidée, mais j’ai toujours eu le choix. J’aurais mieux fait de jamais traiter avec Vincent Corelli pour me procurer les fonds nécessaires au financement du traitement coûteux pour le cancer de ma mère, mais pour rien au monde je ne regretterai le temps passé auprès d’elle. Si c’était à refaire je le referai. Alors pourquoi ai-je passé sa marchandise en fraude dans les containers de biens que je faisais transiter ? Je n’ai jamais fait de mal à personne. Quand ma mère a fini par mourir, j’ai cru que mon contrat avec la mafia était arrivé à son terme. Que nenni. Vincent Corelli ne voulait pas laisser tomber un passeur aussi fiable. Il a menacé de me tuer et je n’ai pas su refuser. Jusqu’à ce que je me fasse prendre avec une caisse pleine de diamants de contrebande et de fusils d’assaut. J’ai alors atterri en prison. Vincent Corelli n’a pas payé ma caution et je ne l’ai pas dénoncé aux flics. Je n’ai dit à personne qu’il me faisait chanter. J’avais encore de la famille. Les deux gamins de mon cousin n’avaient même pas cinq ans. Ouais, j’ai grandi à New York. Je sais comment ça marche là-bas. J’ai fermé ma gueule, ma famille a continué sa petite vie pépère et Corelli a précipité ma chute. Je n’ai plus rien. Plus personne. Mon univers s’est écroulé. J’en bâtirai un nouveau. Sur Viken. Elle tripote sa tablette et fait la moue. « Le résultat de votre test n’est pas aussi élevé que prévu. – Pas assez élevé ? Comment ça ? » je m’agite sur le fauteuil. J’ai l’impression d’être chez le dentiste avec les fesses qui collent à ce foutu dossier. « En général on frise les quatre-vingt-dix-neuf pour cent. Vous êtes seulement à quatre-vingt-cinq. » A mon tour de faire la moue. « Ça veut dire que je ne pars pas ? » La prison ? Pour de bon ? Je m’étais déjà faite à l’idée de ce truc de mariage extraterrestre. Son doigt glisse sur l’écran et s’immobilise. « Intéressant. » Je me mets à trembler, j’ai l’impression d’avoir des milliers de papillons dans le ventre. Je ne vais pas remonter dans le bus de la prison, menottée et forcée de porter leur horrible combinaison orange. C’est au-delà de mes forces. Elle me regarde et me décoche un sourire rayonnant. « On dirait que vous êtes accouplée à trois guerriers Viken. » Je déglutis et repense au rêve. Trois hommes. Trois paires de mains. Trois sexes. « Trois ? » Merde alors. Trois ? Qu’est-ce que je vais bien pouvoir faire de trois hommes ? « Votre score et moins élevé parce que vous avez trois partenaires. Quatre-vingt-cinq pour cent c’est tout à fait acceptable pour trois hommes. » Elle incline la tête et m’examine. « Vous n’avez pas l’air surprise. Je pensais que vous seriez choquée. – Le rêve. » Je n’en dis pas plus, je ne vais pas lui raconter que je me suis fait b****r par un homme pendant que j’en branlais deux autres. « Il y avait trois hommes dans votre simulation ? Intéressant. La dernière terrienne envoyée sur Viken a elle aussi été accouplée à trois hommes, de vrais triplés sur le plan génétique. Vous avez peut-être vécu leur rituel d’accouplement. – Vous voulez dire que c’était réel ? » p****n de merde. Je veux vivre ça en vrai. Si c’est pour que trois hommes me touchent, je suis prête à aller sur Viken. « Oui. L’expérience était réelle, mais elle est tirée de la mémoire d’une autre. Un couple différent. Ou… hum, quatre personnes plutôt. Parmi toutes les simulations que votre cerveau a enregistrées, celle-ci correspond à votre accouplement. » Mes tétons durcissent à l’évocation de ce souvenir. Oui, c’était bel et bien un accouplement. « Il y a une explication. » Elle lit en fronçant les sourcils. Sa lecture terminée, elle me regarde. « Ça tombe sous le sens. Viken a instauré un nouveau protocole d’accouplement pour le Programme des Epouses Interstellaires. Leur Reine a rejoint le programme, son accouplement avec les triplés s’est tellement bien déroulé qu’il a conduit à la réunification de leur planète, il a été décrété que les autres hommes Viken issus des trois différents secteurs pourraient à leur tour se partager une partenaire. » Elle agite sa main en l’air. « Je suis sûre qu’ils vous expliqueront tout ça dès votre arrivée. – C’est tout ? » Elle se lève. « Je … pars ? – Affirmatif. Une dernière question. Vous acceptez les résultats du test ? – Oui. – Sophia Antonelli, vous n’êtes désormais plus une citoyenne de la Terre mais de Viken. Bonne chance. » Le mur s’ouvre derrière moi et j’aperçois une lueur bleu pâle. Mon fauteuil pivote, comme s’il était sur des roulettes. Elle me tapote l’épaule tandis que je franchis le mur et plonge dans un bain chaud. Je me sens immédiatement apaisée, protégée, en sécurité. Je ne remarque même pas l’aiguille géante dirigée vers ma tempe. Je regarde le bras articulé de cet étrange robot et jette un coup d’œil à la gardienne. « Ne vous inquiétez très chère. Ce sont les implants du neuro-processeur, afin que vous puissiez comprendre et parler leur langue. » Je cligne des yeux, je ne sais plus où j’en suis, je fais la grimace en sentant la piqûre derrière mon oreille. Putain. Je vais avoir une marque. La gardienne Egara sourit et recule alors que le mur se met à bouger. Je vais être enfermée dans une alcôve, dans cette eau bleue. Ils veulent me noyer ? Je tire désespérément sur mes liens tandis que la gardienne sourit. « Le transport débutera dans trois … deux … un. » L’eau bleu m’arrive au menton et tout devient noir.
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