Je suis amoureux?

Chapitre 7

Hannah

Nous avons choisi un film là-bas, et je me suis laissé tomber sur le canapé de gauche, Julia à droite, le reste des filles était de la cuisine en train de faire du pop-corn. Quelques minutes plus tard, Babi vient avec un seau à partager avec Julia, et Stella vient avec un autre à partager avec moi. Pop-corn sucré. Maître.

Le couple s'est installé confortablement, avec Babi allongée avec sa tête sur la poitrine de Julia, si mignonne qu'ils ont oublié le pop-corn sur le sol. Et je me suis mieux vautrée sur le canapé, jusqu'à ce que Stella vienne :

– Hannah, fais-moi de la place là-bas.

– Oh, asseyez-vous par terre.

– Doux comme un citron, Hannah s'assoit, laisse-lui de la place. – Julia devait s'impliquer, n'est-ce pas ?

– S'il te plait, tu ne peux pas résister au bec… – demanda Stella, n'est-ce pas ? Le pire, c'est que cette moue me brise, et je l'ai trop dit. Cela devient un cliché.

– D'accord Stella, asseyez-vous ici. – Je me suis assis et je lui ai laissé de l'espace pour s'asseoir entre mes jambes, comme la première fois que nous avons vu un film ensemble, quand je dormais. Mon meilleur ami, bien sûr, a dû parler.

– Regarde mon petit, il est déjà en couple, une chose mignonne de la mère.

– Ton enfant quoi, aie honte, c'est moi qui fête son anniversaire le dimanche. Et un de plus, je ne sors pas.

– Mais elle est amoureuse, comme c'est mignon ! – Merci beaucoup, Julia, du fond du cœur. J'avais vraiment l'intention de lui dire bientôt.

– Passionné, regarde ton visage « Je veux perdre ma virginité avec le mec que j'aime » !

– Je ne suis pas vierge Hannah. Vous savez bien. Je n'aime même pas les hommes.

– Je sais, mais ton visage amoureux est exactement ça.

– Tu dis ça parce que tu n'as pas vu ton visage d'amour.

- Je ne suis pas amoureux. – dis-je en serrant les dents. Les autres ne savaient que rire, Barbara sincèrement et Stella avec un visage comme si elle ne comprenait rien.

– Pourquoi le nier ? C'est écrit sur ton front.

– Les gars, voyons le film, s'il vous plaît ? – Stella a pris les devants, heureusement, je ne sais même pas où irait cette conversation si elle continuait.

– D'accord, mais de quel film s'agit-il ? – Je devais demander. Que ce ne soit pas l'horreur.

– Deadly Games V. – Ok. Je suis terrifié par les films d'horreur, mais j'ai de bons amis qui connaissent très bien ce fait et aiment me taquiner.

– Oh non, j'ai peur, je vais faire autre chose.

– Non, tu ne le feras pas, parce que Stella aime ça, j'aime ça, Babi plus ou moins, ils sont tous d'accord, seulement toi tu as peur.

- J'ai vraiment.

'Oh, alors change de place avec moi Hannah, asseyez-vous entre mes jambes, cela devrait aider à la peur. – Avec peur, oui, mais qu'en est-il d'autre ? Je me mordis la lèvre pour ne pas dire cette merde, mais l'envie était énorme. J'ai échangé des places avec elle.

Quand je me suis allongé entre ses jambes, j'ai fini par pousser un foutu soupir, et Julia m'a lancé un regard du genre "Tu vas continuer à le nier ?" J'ai regardé la télévision, mais je la voyais encore chuchoter quelque chose à Babi, qui gloussa. Ces deux-là vont encore me b****r, je le sens.

Le film a commencé et mon Dieu, pourquoi ces films existent-ils ? Réponse : Pour nous faire peur de choses qui n'existent pas. Ou y a-t-il?

Quoi qu'il en soit, j'ai perdu le compte du nombre de fois où j'ai enfoncé involontairement mes ongles dans la cuisse de Stella, puis elle m'a serré plus fort, m'a caressé les cheveux et Père céleste, elle pourrait le faire pour toujours et cela ne me dérangerait pas, je verrais n'importe quel film de terreur qui existe.

A un moment du film, je lui ai murmuré :

– S'il vous plaît, ne l'arrêtez pas.

- Ce quoi?

– Cette merveilleuse caresse que tu fais là dans mes cheveux, ne t'arrête pas. - Elle a ri.

– D'accord, tant que tu ne dors pas...

– Honnêtement, je ne promets rien, bébé.

– D'accord, je continue, ne gratte plus ma cuisse, elle souffre déjà. – C'est alors que j'ai remarqué que depuis que je me suis gratté la première fois, je n'ai pas retiré ma main de sa cuisse. D'accord, ce n'est pas un mauvais endroit pour mettre ta main, mais pauvre la. J'ai serré une fois de plus (coquine? Imaginez) et j'ai retiré ma main.

– C'était mal si je te faisais du mal. - Sourires gênés.

– Très bien, finissons maintenant de chercher. Enfin, le film se termina bientôt.

Le peloton s'est organisé pour prendre une douche, tandis que les plats du déjeuner m'étaient laissés. Je me suis lavé, mouillé, séché et tout gardé. Quand j'ai eu fini, une Stella super odorante est arrivée, plus sexy que jamais (avec le boxer que je lui ai donné, j'ai regardé ses jambes sans reproche), m'offrant de l'aide. Mentir, elle est sûrement venue me taquiner, car j'avais déjà fini.

L'air était allumé, mais j'avais chaud maintenant, même avec la chemise mouillée sur le ventre. Je remarquai qu'elle baissa les yeux sur mon ventre et se mordit la lèvre. J'ai pensé à enlever ma chemise pour montrer le ventre qu'elle regardait tant.

Et j'ai fait.

– Chaud, non ? – J'ai provoqué.

– Ô... Pourquoi as-tu enlevé ton chemisier ? – Elle m'a à peine regardé dans les yeux. Je ne savais pas que mon ventre était si sexy.

– Ah, ça ? Il était mouillé, je vais le mettre sur mes vêtements sales.

- J'ai compris. – Et m'a suivi jusqu'à la zone, où j'ai mis ma chemise dans le panier à linge. Quand je me suis retourné, je l'ai regardée, qui essayait en vain d'équilibrer sa respiration. J'ai retenu l'envie de l'attraper ici et là.

- Je vais prendre une douche. Cette chaleur est trop forte. – Je suis passé devant elle en lui laissant un b****r sur la joue et en me dirigeant vers la salle de bain de ma chambre. J'ai pris une longue douche, laissant l'eau froide me rafraîchir, il faisait trop chaud.

Je me suis permis de penser à ce que je voulais, je voulais cette petite fille, vraiment.

Je veux trop.

J'ai décidé que je vais le conquérir.

J'utiliserai le romantisme, car le charme lui résiste. Il résiste à l'affaiblissement, mais il résiste. Bientôt, il ne résistera plus. Qu'elle m'attende, je commence demain. Je suis sorti de la douche et me suis jeté sur le lit sans m'habiller, la porte était fermée. Je me suis couvert jusqu'à la taille et je me suis endormi épuisé et heureux, pour me réveiller prêt à mettre mon plan en pratique.

Je me suis réveillé avec des voix à l'extérieur.

J'ai vite reconnu Julia, qui jouait pierre/papier/ciseaux avec Stella pour voir qui allait me réveiller. Si j'ai bien compris, quelqu'un est entré et a vu que je dormais nu. Ensuite, personne n'a voulu se moquer de moi. Julia, j'imagine par respect pour Babi. Stella plus par honte. D'accord, je me suis levé et suis allé directement prendre une douche pour me réveiller. Douche, sentant bon, j'ai quitté la pièce enveloppée dans une serviette et les deux qui étaient à la porte avant, étaient maintenant assis sur mon lit.

– Bonjour les filles, puis-je me changer, s'il vous plaît ?

– Honteux de dormir nu et allongé là dans le lit, tu ne l'as pas, non ? – Je me demandais ce qu'ils voyaient de moi pour que Julia dise comme ça, mais je n'ai rien commenté.

– Bonjour Julia, je ne voulais tout simplement pas porter de vêtements.

– Bonjour Hannah. – Le seul avec une éducation. J'ai hoché la tête.

– Ouais, bonjour, feu de forêt.

– Viens ici, où est ta femme, hein ?

– Il met la table du petit déjeuner, et il a demandé de t'appeler pour manger, il a dit que sans toi on ne peut pas manger, mais j'étais déjà venu ici, et j'ai vu que tu étais nu, alors j'ai appelé la petite fille pour qu'elle vienne et te réveiller. Elle est entrée, a vu son "état" et a failli s'enfuir.

– Alors tu pariais avec la porte fermée qui me réveillerait, ok. Ce sont eux qui m'ont réveillé en essayant de parler doucement à la porte.

– Vous avez enregistré du travail. Allez Ju, Hannah doit s'habiller, elle est nue depuis trop longtemps. – Stella se leva et tira Ju par le bras.

– Écoute, je ne veux vraiment pas porter de vêtements, mais j'ai du respect pour toi, puisque c'est moi qui ai invité et je ne veux pas te mettre dans l'embarras. Au revoir. – dis-je en fermant la porte. Cinq minutes plus tard, nous étions tous à la table de la cuisine, mangeant, discutant et riant dans le café.

Aujourd'hui, ces salopes m'ont réveillé tôt, tu peux le croire ? Huit heures du matin n'est pas le moment de se lever un samedi. Une heure plus tard, tout le monde à nouveau sur le canapé, nous avons regardé un autre film, I Wanted to Have Your Life, avec le beau Ryan Reynolds et regardez, pour lui je suis redevenu hétéro, sans arrière-pensée. C'est lui et Ian Some. Après le film, les jolies (passives ?) cuisinières Stella et Babi sont allées préparer le déjeuner tandis que les inutiles « bad girls » (actives ?) Julia et moi restions allongées sur le canapé jusqu'à ce que je me lève et allume la Xbox.

Mieux vaut ne pas entrer dans cette discussion de passif et d'actif pour ne pas perdre. Peu importe.

– Bora sédentaire, joue à Just Dance pour se faire humilier.

– Ce jeu vole beaucoup.

– Vous avez peur de perdre.

– Sortez, je ne le suis pas.

– Alors levez-vous et affrontez-le. – J'ai dit, en choisissant déjà la chanson et en tirant Ju pour qu'il se place à côté de moi. Nous avons joué là pendant longtemps jusqu'à ce que nous nous effondrions chacun sur un canapé, en sueur et épuisés. J'en ai gagné quatre et Ju trois.

- La nourriture est prête! – Les deux de la cuisine ont crié en même temps. Puis j'ai réalisé que j'étais affamé. J'ai échangé un rapide regard avec Ju avant de m'enfuir avec elle vers la cuisine.

– Si tu savais comme j'ai faim ici...

– Hannah, tu t'es regardée ?

– Non Stella, pourquoi ?

- Parce que tu es tout simplement très en sueur et que tu as l'air folle, tu ne déjeuneras pas sans prendre une douche. – Ju a ri et j'ai boudé, mais j'étais d'accord avec elle, j'étais dégoûtant.

- Et Miss Julia n'est pas très différente. – Cette fois, j'ai ri et Ju a fait la moue. – Douchez-vous maintenant, tous les deux.

– D'accord les mamans. Bora Ju.

– Attends, tu vas prendre une douche ensemble ? – Babi a demandé. La jalousie, comme c'est mignon.

J'ai échangé un rapide regard avec Ju, qui souriait d'un air narquois, avant de répondre.

– Bien sûr, c'est plus rapide.

– Mais bien sûr, je ne te laisserai pas faire.

– Bien sûr que non Babi, je vais traîner Julia jusqu'à la salle de bain, parce que si je ne le fais pas, elle est capable de s'enfuir, cette truie. – J'ai reçu une claque. Ils rigolent. – Et puis je vais prendre une douche dans ma chambre. Cette chose que tu appelles amour n'est qu'à toi, je n'en veux pas.

– Regarde le respect avec moi hein ?

— Bon, maintenant va prendre une douche, t'es chaud, vas-y vite ! – dis-je en lui giflant le cul. J'ai vu Babi et Stella rouler des yeux, j'ai souri intérieurement.

– Je sais que je suis merveilleux. - Et c'était. Je suis allé dans ma chambre, j'ai pris une autre douche. Et puis nous nous sommes assis pour manger la nourriture qui sentait merveilleusement bien que j'ai rapidement découvert des spaghettis et des boulettes de viande, et elles cuisent très bien. J'ai mangé deux plats, Ju aussi. Les autres sont polis. Je n'ai pas fait la vaisselle, cette fois Stella a pris les devants, même si j'ai insisté sur le fait que je n'avais pas à le faire, mais j'ai vite abandonné car je l'imaginais revenant aux taquineries d'hier, j'adorerais revoir son ventre sexy.

Dommage que cela ne se soit pas produit.

[...]

Plus tard, nous étions toutes habillées pour la fête, belles, toutes belles. Principalement Stella dans une courte robe verte, Babi dans une plus longue noire, moi dans une courte blanche avec une ceinture noire, et Ju faisant la lesbienne en pantalon et veste en cuir, plus un chemisier. C'était beau aussi.

Nous avons pris un taxi et je suis arrivé un peu tard à ma propre fête, regardez comme c'est cool. Il y avait déjà des gens là-bas, qui m'ont accueilli avec des câlins et ainsi de suite. Je suis allé tout vérifier avec le DJ et il y avait aussi du Karaoké pour qui voulait. J'ai donné l'ordre de commencer à jouer, et en dix minutes, c'était plein de gens qui se libéraient déjà et occupaient le terrain. Je me sentais heureux et important et je suis allé boire un verre. J'ai attrapé une caipirinha au citron d'un barman qui ne flirtait pas avec les gens (enfin !) et je me suis appuyé dessus pendant quelques minutes. Mes amis sont juste partis.

J'ai repéré Stella, j'ai pensé à me diriger vers elle, mais Lucas était à côté d'elle, et ils parlaient et riaient, trop près à mon goût. Je détournai le regard, très en colère et jaloux. Quelques personnes se sont appuyées contre le comptoir à côté de moi et j'ai eu la gentillesse de ne pas regarder. Jusqu'à ce qu'une fille me pousse du coude.

– Félicitations Hannah, la fête est géniale ! – Je me suis retourné et… Mon Dieu, il manque un ange ? Quelle déesse est-ce ? Encore quelques secondes à regarder son visage et... Oh, c'est Laura. Mais les gars, elle est magnifique, ce décolleté, elle m'appelait. J'ai regardé un peu avant d'y répondre.

– Merci Laura, j'espère que vous vous amusez bien. Tu es beau. – Et des sourires dans le coin, je suis de retour ! Elle lui rendit son sourire, ses yeux bleus brillant dans la pénombre du club.

– Toi aussi, viens, on danse, je ne te laisserai pas là. – Et il m'a tiré par la main vers la piste. Je ne dirais pas non non plus, parce qu'on ne dit pas non à une paire de seins comme ça.

Parce que je n'ai pas mentionné le cul, quand il a commencé à rouler contre mon corps et à tomber par terre, cet endroit est trop chaud, n'est-ce pas ?

Je n'allais pas me taire non plus, je me suis retourné aussi, lui ai murmuré des sottises à l'oreille, lui ai mordu le lobe de l'oreille et l'ai vue frissonner merveilleusement à plusieurs reprises. Le sentiment d'être de meilleure humeur avec un coup de cœur ?

Merveilleusement merveilleux.

J'aime le mot "merveilleux", je pense que je peux le dire.

Elle a pris ma caipirinha et a bu le reste, tout en la sensualisant. Puis il s'est tourné vers moi et m'a mordu le cou, d'une manière dont j'étais sûr qu'il aurait une marque. J'ai gémi bas. Je m'en fiche, c'est la bouche de Laura. Cela fait deux ans que je veux l'embrasser et je n'ai jamais été aussi proche.