Je suis amoureux?

Chapitre 43

Laura

J'y suis allé et j'ai essayé plusieurs fois, mais rien. Julia m'a proposé de l'emmener directement sous la douche pour que l'eau froide la réveille. Je pensais que c'était un peu trop agressif, mais elle a juste dit :

– Ce nerd mérite cela et même plus. – J'ai regardé Stella, elle a juste haussé les épaules et est rentrée sans rien dire d'autre.

– Pourquoi ne prends-tu pas Ju ? Tu es plus fort que moi.

– Je ne sais pas, je ne veux pas, te prendre. – Honnête et directe, voici Julia.

Je pris une profonde inspiration et pris Hannah, avec un peu de difficulté, mais je la pris dans mes bras et me dirigeai vers la porte. Elle ouvrit les yeux.

- Qu'est-ce que c'est ici ? Pourquoi je ne marche pas ? Je sens toujours mes jambes et je peux les bouger. – Je l'ai reposée après ça, bien sûr. - Merci. Elle s'est accrochée au cou de Julia quand elle a visiblement perdu l'équilibre.

– Af, laisse-moi partir, tu sens la chienne. – J'ai ri, Hannah aussi.

– Je ne suis rien, tu l'es. - Elle parlait, d'une voix plus enivrée qu'avant, peut-être à cause du sommeil. J'ai secoué ma tête.

– Au revoir Ju, à lundi.

– Dors là, Laurinha, ton visage est un pur sommeil. – J'aurais vraiment dû, j'avais l'impression de ne pas avoir dormi depuis une semaine.

– C'est vrai, j'ai fini, mais ce n'est pas nécessaire.

– Allez, j'insiste. Il dispose de deux chambres libres, restez-y. - J'ai commencé à penser à un billion de tragédies qui pourraient arriver si je faisais une sieste sur le chemin du retour. Avec moi et ma voiture.

– D'accord, je reste, merci.

– Je vais te prêter un pyjama, bien. - Elle a souri et est entrée avec Hannah, ne la lâchant toujours pas. Je suis entré derrière et j'ai claqué la porte. Hannah se jeta sur le canapé, tirant Ju sur elle. C'était une scène amusante. – Oh mon dos, espèce de s****e de projet. - Elle a giflé Hannah, qui riait. Puis Ju se leva et marcha à mi-hauteur de l'escalier. - Ta chambre est comme d'habitude ok Hannah ? Personne ici ne veut et ne prendra pas soin de vous, alors assurez-vous de ne pas mourir ou de faire des chutes qui pourraient causer des blessures graves. - Hannah a donné un coup de main. Je pense que ce serait nul. – Laura, suis-moi.

Après cela, ce fut le bain et le lit, sans y penser à deux fois.

Stella

J'ai rêvé qu'Hannah partirait pour toujours sans regarder en arrière et je me suis réveillé en pleurant à l'aube. Je ne pouvais plus dormir. Je ne sais même pas comment je me suis retrouvé au lit, je me souviens avoir dormi la tête sur les genoux de Babi. Aucune nouvelle d'elle.

J'ai commencé à élaborer un plan et un scénario pour ce que je lui dirais quand je la verrais. Et j'avais besoin de voir. AU PLUS VITE. A mi-parcours, la sonnette de Julia sonna. Mon Dieu, qui viendrait ici à cette heure, presque cinq heures du matin ? Il sonna la deuxième fois, et comme la chambre que j'occupais comme la mienne était en bas, je suis allé répondre à la porte comme j'étais.

Il s'est avéré que c'était Laura avec Hannah (ivre). Beaucoup plus rapide que je ne l'imaginais. J'ai tout de suite pensé qu'ils étaient restés, mais je ne me suis pas permis d'y penser.

Dès que je l'ai vue, j'ai essayé de rentrer et de m'allonger pour terminer le plan. D'accord, parlez-lui calmement, sans discuter, expliquez tout ce qu'elle veut (et ne veut pas) savoir, puis prenez la main de Dieu et partez. Et il y avait la partie qu'elle devait m'expliquer, bien sûr.

J'ai couvert mes yeux d'un de mes bras et un pincement au sommeil m'a frappé. Je commençais à me détendre lorsque la porte de la chambre a été claquée et je me suis assise en sursaut. Hannah marchait comme si elle dormait au premier endroit qu'elle avait touché.

Pourquoi est-elle ici ?

Ah, l'autre chambre ne convient qu'à une personne et Laura est probablement restée ici. Alors Hannah coucherait avec moi. Cela ne la dérangeait pas, car elle n'avait même pas remarqué ma présence dans la pièce. Elle est entrée dans la salle de bain et s'est effondrée devant les toilettes à genoux avec un bruit sourd, vomissant la seconde suivante.

Ew, mon Dieu. Ah foiré les cheveux, ew. Elle restait là avec sa tête vers le bas. Cela est déjà arrivé à moi, il la tête doit être la filature et la duplication du monde et en mouvement.

– Je ne boirai plus jamais. – Je l'ai entendue chuchoter et j'ai ri un peu.

Je suis juste un peu blessé par elle parce qu'elle a disparu et m'a rendu extrêmement inquiet, mais je comprends parfaitement comment et pourquoi nous étions dans cette situation, et je serais un vrai fils de p**e si je ne l'aidais pas. Je repris courage et me levai. Je suis allé dans cette salle de bain, ok, les odeurs sont psychologiques, ça respire. Non, ne respire pas. Mais alors tu meurs. Tsk, respire, vas-y. J'ai pris son bras.

– Allez Hannah, lève-toi.

– Oh, attends, tout tourne, tout. – Je me suis accroupi et me suis tenu devant elle, elle assise à côté du vase, adossée au mur. Elle tourna la tête et vomit à nouveau, dans les toilettes, bien sûr. Puis il revint au même poste. J'ai eu la gentillesse de tirer la chasse d'eau, je ne survivrais pas longtemps là-bas si je ne le faisais pas. – Hé, je suis chez Julia, non ? – C'est pire que ce que j'imaginais.

- C'est oui.

– D'accord, aide-moi à me lever pour que je puisse me brosser les dents, j'ai un goût horrible dans la bouche, tu me comprends ? – Je ne pense pas qu'elle savait que c'était moi. Mieux encore, peut-être qu'il n'accepterait pas mon aide, ou quoi que ce soit d'autre.

– Mais tu dois prendre une douche, tu t'es sali les cheveux. – Je lui ai montré où ses cheveux étaient ébouriffés. Argh.

- Oh oui. Elle a tendu les bras et je l'ai aidée à se relever. – Merci, tu es cool.

– Vraiment, elle ne savait pas.

- De rien. - Elle a souri. Ce sourire m'a fait soupirer. - Vient.

Je l'ai aidée à se brosser les dents, d'accord. Prochaine étape : le bain. Monsieur.

– Je ne pense pas que ce soit un problème et tu t'en fiches, mais je vais être nu ici rapidement juste pour prendre une douche. – Dans une autre situation, je rirais, mais j'ai juste soupiré. Elle ouvrit les boutons de son chemisier. – Vous vous en fichez, n'est-ce pas ? – Elle a parlé lorsque le chemisier a quitté son corps. J'ai haleté. Désolé, c'est ma copine (je refuse de dire ex) qui se déshabille devant moi. Quand elle a enlevé son pantalon, j'ai décidé de sortir et de lui donner de l'intimité, mais elle a trébuché sur son pantalon et s'est cogné le cul violemment sur le sol. Il deviendrait certainement violet.

Note à moi-même : ne laissez jamais un ivrogne essayer d'enlever un pantalon tout seul. Ça ne marche pas.

- Notre! Viens Hannah. – Je l'ai soulevée, grimaça-t-elle de douleur.

- Mon cul me fait plus mal que quand je l'ai donné. – J'ai écarquillé les yeux. Elle a ri.

– Mentir, je n'ai jamais donné le cul. Mais rien contre. Détendez-vous, fille. Arrête de me regarder comme ça. - Elle s'est démêlée de mes bras qui la tenaient et a enlevé son soutien-gorge. Gens. Puis la culotte. D'accord, concentrez-vous sur l'aide.

Elle est allée dans la douche, j'ai allumé la douche froide et je suis entrée aussi. J'ai commencé à lui laver les cheveux avec son dos, devenant évidemment tout mouillé. J'ai fait un shampoing, mais quand j'allais l'enlever, elle s'est tournée vers moi. J'ai regardé la mousse couler sur son corps et lui mordiller la lèvre inférieure.

– Enlevez ces vêtements, il n'est pas bon de porter des vêtements mouillés. – Je fronce les sourcils – Ce n'est pas parce que je veux que tu sois nue, c'est pour ton confort. - Je sais. J'ai décidé de lui obéir. J'ai enlevé mon short de pyjama, puis mon chemisier et je les ai jetés par-dessus la boîte, ne laissant que ma culotte parce que je ne portais pas de soutien-gorge. Hannah a regardé mon corps de haut en bas plusieurs fois. - Wow. Tu est chaude. - Comme c'est vilain !

– Je n'enlève pas ma culotte.

– Aaaah… – Mais comment va-t-elle, mon Dieu ! Qui ne sait pas que c'est moi, je me demande ce qu'elle n'a pas fait au club. Jésus. Maintenant, je suis un peu inquiet.

- Vous me faites très mal, mademoiselle Hannah. – Elle a ri de bon cœur – Maintenant, tournez-vous pour que je termine avec vos cheveux. - J'ai tourné son corps, elle est restée silencieuse jusqu'à ce que j'aie fini là puis elle a pris une douche normalement avec moi toujours là, l'aidant à ne pas tomber quand elle perdait un peu l'équilibre. Elle a bientôt fini. Comme j'ai un esprit brillant, j'avais oublié la serviette. – Reste ici et je vais chercher la serviette.

– Ne tarde pas, il fait froid. - J'ai remarqué que ton corps s'est mis à trembler en plusieurs parties. La mienne aussi, cette eau était très froide, je ne l'avais même pas remarqué. J'ai attrapé deux serviettes dans le placard et je suis revenu sans glisser. Miracle.

- Ici. - Elle a séché son corps superficiellement et a quitté la boîte. Je me suis séché et je me suis couvert avec la serviette, puis je me suis débarrassé de cette culotte mouillée. Cette phrase peut être mal interprétée. Mais pas dans cette situation. Ce n'est pas?

D'accord, il y a des vêtements de la nôtre que je ne me souviens même pas parce qu'ils sont là, mais ils sont utiles et sont venus à ce moment-là. Une chemise noire et boxeur pour Hannah, un chemisier rouge et culotte plus pour moi. Je suis allé moi habiller et de livrer les leurs. Je l'ai trouvée sécher ses cheveux. Elle a habillé, a pris ma serviette et accroché à côté de la sienne. Me souriaient, lui rendit son sourire.

– Tu vas mieux Hannah ?

– Ouais, juste beaucoup de sommeil et un peu de vertige, pas grave. Elle a tiré ses cheveux en un chignon lâche et s'est approchée de moi.

– Va dormir, allonge-toi là. – Elle est allée se jeter à plat ventre. Dois-je commenter votre corps ? Je crois que non.

- Merci pour l'aide. - Elle était un tel Babi. Coquine, encore plus un Babi. Mon Babi.

- De rien. – Je me suis arrêté à la porte de la chambre et j'ai regardé l'horloge. 6h12 Oui, je suis un peu fatigué, mais je ne veux plus dormir. J'ai décidé d'aller dans le salon et de regarder la télé, mais quand j'ai mis le pied hors de la pièce...

– Stella – appela-t-elle. Je me suis arrêté. - Viens ici. S'il te plaît. - J'ai dégluti et me suis approché du lit. Elle m'a regardé.

– Salut, je ne savais pas que tu savais que c'était moi. - Elle a ri.

– Après avoir vomi, je ne savais vraiment pas. Tout tournait, mais quand ça s'est arrêté, mes rétines se sont concentrées sur toi. J'ai même cru voir des choses.

– Et pourquoi n'as-tu rien dit avant ? – Je me suis assis sur le lit.

- Je pensais que tu ne m'aiderais pas si je savais que c'était toi. - Elle fit la moue, allongée sur le côté. Après c'est moi le délicat. – Pourquoi n'as-tu pas parlé avant ?

- Pourquoi ai-je pensé que tu n'accepterais pas mon aide ?

- C'est une question ?

- Euh non.

- Quoi? Vous pensiez que j'allais y aller, genre "sors d'ici, nain" et me foutre totalement, mais ne pas te laisser m'aider, seulement si je saignais de la tête ou pire ?

- Oui c'est vrai. - Ma phrase n'était qu'un murmure car j'avais honte d'avoir pensé ça d'elle.

– Tu avais raison, au moins si j'étais sobre ce serait comme ça. - Tsk, je lui ai giflé le bras. Oh, elle le méritait. – Oh, tu es vraiment une chérie, hein ? - Elle a dit en riant.

- Idiot. Dors, Hannah. – Je me suis levé et je me suis de nouveau dirigé vers la porte.

- Stella - Elle appela encore, ses petits yeux se fermant presque. Aube.

– Salut Hannah.

– Viens vite ici. – J'y suis allé, elle a fait de la place sur le lit. - Ici repose. – Tueur impossible. Je n'avais rien à perdre, je me suis allongé à côté de lui. La seconde suivante, elle s'est accrochée à moi et a posé sa tête sur ma poitrine, une main sur mon ventre, sur ma main qui était déjà là. Ah, le contact de ta main sur la mienne. J'ai soupiré.

- Pourquoi? - J'ai utilisé mon autre main pour caresser ses cheveux humides, qui étaient déjà à nouveau lâchés.

- Je te veux. Je veux vous tenir. Je veux... Toi ici, rien d'autre. Juste un moment de paix, voulez-vous ? - J'avais envie de pleurer, de l'embrasser et de la mordre aussi. Je n'ai fait aucun des trois, j'ai juste continué à lui caresser les cheveux. – Hmmm, tu sais que j'aime ça quand tu fais ça. – Je souris automatiquement.

- Oui je sais. - Elle a entrelacé nos doigts et s'est accrochée encore plus près de moi. Il a souri les yeux fermés, mon cœur s'est réchauffé avec ce sourire.

Comment pourrais-je ne pas être amoureux ? Impossible. Pourrait-il supporter de la perdre pour toujours ?

Jamais.

J'avais besoin de lui dire avant qu'elle ne s'endorme. Ce ne sera pas facile quand elle se réveillera.

– Je t'aime, Hannah.

– Hum. – Elle m'a juste un peu serré la main. Je ne m'attendais pas non plus à ce qu'elle réponde.

– Tu sais qu'on va encore parler, n'est-ce pas ?

– Si le monde me laissait oublier ça… – Et j'ai dormi.

Je me laissais aussi emporter par le sommeil que, sans m'en rendre compte, je ressentais.