Je suis amoureux?

Chapitre 23

Hannah

Le lendemain, je me suis réveillé avant dix heures avec un bruit très fort venant du salon. Julia. Je me suis levé et je suis allé dans le salon pour l'éteindre. Quand je suis arrivé, qu'ai-je trouvé ? Je vais le décrire lentement. Julia (ava). Sous Babi. Allongé sur mon canapé. Se rattraper follement. C'est beaucoup de mou. Et beaucoup de feu. En fait, ils sont très méchants. Je suis passé à côté d'eux sans me faire remarquer et j'ai éteint la musique, juste au moment où Julia laissa échapper un gémissement relativement fort. Argh. Le plus, disons... Curieux de cette situation, c'est que Ju déteste être passif, la personne doit savoir exactement quoi et où il fait pour la dominer. Ce qui m'amène à croire que Babi, eh bien... Tant pis, pas de commentaires.

- Bonjour. – Je me suis assis sur le banc et j'ai croisé les bras. J'ai entendu Julia marmonner un « inconvénient » et se faire gifler sur le bras. Ils étaient assis côte à côte, bien élevés.

– Salut Hannah. Est-ce mieux?

– Pas grave, je suis super Babi, merci à Ju, merci d'avoir demandé. Mais, je ne pense pas que tu avais le droit de te blottir sur mon canapé, je n'ai pas besoin de voir ça. Saviez-vous que vous avez une autre pièce?

– Désolé, Paper, c'était le feu de l'action.

– Compris, espèce de passif scandaleux. – J'ai un majeur. – Babi, je t'aime et tout, mais comment es-tu arrivé ici ?

– Vida a dit que cet endroit avait besoin d'être réparé et bien, elle avait raison, je suis juste venu pour aider. Avoir un problème?

- Pas bien. « La vie » avait raison, n'est-ce pas, la vie ? – J'ai fait des citations avec mes doigts.

– Ne t'en fais pas, Hannah.

– D'accord, mais dans la prochaine manche, s'il te plaît, utilise la salle 2, merci.

- Amende. - Ils ont dit en chœur et ont ri. J'ai ri aussi.

Des heures plus tard, je les laissai tous les deux nettoyer la chambre et rangeais soigneusement ma chambre. J'ai trouvé tellement de vieilles choses, aussi beaucoup de déchets, des choses que j'aimais et qui avaient disparu, tout. Lorsque j'ai tiré le lit en arrière, j'ai été interrompu par la sonnerie de mon téléphone portable. Stella. Vish, je n'ai toujours pas envoyé de texto aujourd'hui. J'oubliais, c'était mauvais. Je vais répondre non ?

– Salut Petit.

- Hannah? Aide-moi.

- Que s'est-il passé ma chère ? – J'ai entendu au loin un « ouvre cette porte Stella » on dirait que c'était sa mère. Je ne sais pas. C'est bizarre. Elle m'a appelé pour demander de l'aide... La mère frappe à la porte... Pense à la détresse.

– J'ai parlé de nous à ma mère et bon, elle l'a mal pris, et elle veut que je, je ne sais pas, rompe avec toi, et la première chose à laquelle j'ai pensé c'était de t'appeler. – Mon père bien-aimé. Je me suis immédiatement giflé le front. Quelques secondes de silence et j'ai réussi à former une phrase :

– Wow, mais qu'a-t-elle dit ? – Je sais, ça aurait pu être mieux. Ça s'est mal passé.

– Beaucoup de conneries, j'ai verrouillé la porte, maintenant elle veut tout casser. – Un autre cri de sa mère. Mon Dieu.

– Stella, reste calme, ouvre d'abord la porte et parle-lui, écoute ce qu'elle a à dire et explique la situation. C'est juste que vous ne pouvez pas rester au téléphone en attendant. Appelez après avoir résolu.

- D'accord, je raccroche. Embrasse Hannah.

- Embrasser. – Je suis encore un peu abasourdi. Mais les gars, la belle-mère a eu pitié. Il était trop bien avec son beau-père, quelque chose doit toujours mal tourner, non ? Prie juste, et si elle obéissait à sa mère et me larguait ? Non, je n'y penserai même pas. Souffrir par anticipation n'est pas possible.

Stella

D'accord, Hannah n'a pas désespéré, ou du moins n'a pas montré de désespoir, je vais suivre son exemple. Respirer. D'accord, je vais ouvrir la porte.

- Dis-le maman.

– Que veux-tu dire, maman ? Tu viens de me dire que tu sors avec une fille et tu veux que je prenne ces bêtises naturellement ? Une absurdité dégoûtante, soit dit en passant.

– Entrez et asseyez-vous, maman. Ce n'est pas possible. - Au moins, elle a entendu ça. – Fais attention, je sors avec une fille, je suis tombé amoureux d'une fille, oui, je l'aime vraiment, et je n'ai pas l'intention de la quitter, que tu l'acceptes ou non.

– Ma fille, une lesbienne tellement dégoûtante. Je ne veux pas croire. Je ne t'ai pas empêché d'être comme ça Stella.

– Accepter que ça fasse moins mal à maman. Et je ne suis pas totalement lesbienne, je pense que je m'intègre avec les bisexuels. – Je ne sais même pas d'où vient ce « accepte que ça fait moins mal », j'ai toujours eu peur de défier ma mère, elle était toujours du genre à crier beaucoup et à donner un peu peur. Mais je pense que je commence à comprendre et à aimer le fait que ma mère n'a plus ce pouvoir absolu sur moi, et je deviens un adulte. Je pense que c'est bien. D'accord, concentrez-vous sur le moment.

– Ça a empiré Stella, c'est de la vulgarité et de la promiscuité, et je me doutais que tu faisais fausse route quand tu disais que tu voulais vivre avec ton père. Vous auriez pu rester ici, Gabriel vous demande toujours, le saviez-vous ? – Honnêtement, je n'ai jamais vu ma mère dire autant de conneries.

– En premier lieu, la bisexualité n'a jamais été et ne sera jamais synonyme de promiscuité, c'est-à-dire d'ignorance. Deuxièmement, avez-vous oublié que le petit pédé de Gabriel a essayé de me forcer à faire l'amour alors que j'étais encore vierge ?

– Regarde la langue, tu ne parlais pas comme ça avant. - J'avais envie de crier un "va te faire foutre", mais je me retenais, craignant la gifle que cela allait me prendre. Je sais, j'ai dix-sept ans, mais je n'ai jamais dit un gros mot devant ma mère. Juste pour se faire une idée.

– Maman, ça n'a pas d'importance, ça ne changera pas le fait que je sois bisexuelle et que je sors avec une fille. Je n'allais pas vous donner plus d'explications, mais Hannah m'a conseillé de vous parler calmement. C'est ce que j'essaie de faire.

– Qui est Hannah ?

– C'est Hannah, ma petite amie. - Elle a nié avec sa tête. Il me regarda, prit une profonde inspiration. Elle avait l'air résignée. J'ai gardé la pose, mais à l'intérieur, quelque chose en moi disait "tu gagnes !" J'ai retenu un rire, rire maintenant serait presque un suicide. 

– Qu'en pense ton père ? - J'ai haussé les épaules.

– Il l'a bien pris.

– Il a toujours aimé ces trucs, c'est un pédé éclos. Je soupçonne toujours qu'un jour il sortira du placard. – J'ai dû rire, mais à cause du rire tenu avant, j'ai fini par rire plus que nécessaire et elle a ri avec ça – Écoute ma fille, je dois admettre que je n'aime pas du tout ça, mais c'est comme ça que tu es , et je vais essayer de m'y habituer, d'accord ?

- Promesse?

– Oui, maintenant, si ce n'est pas trop demander, peux-tu me montrer une photo de cette Hannah ? - Elle n'aime toujours pas les nouvelles, mais la curiosité est si grande qu'elle a même ignoré le problème. Rencontrez ma mère, Dona Carla, aime les potins et a toujours été curieuse de ma vie amoureuse. Oui, c'est vrai, maman change juste l'adresse. J'ai déverrouillé le téléphone portable et sur le fond il y avait notre photo, je la lui ai montrée.

– Ici, moi et Hannah sur la grande roue du parc. - Elle a écarquillé les yeux.

– Stella, mais cette fille qui est ta petite-amie ?

– Est-elle elle-même, pourquoi ?

- Elle ressemble à tout sauf à une lesbienne. On dirait même un mannequin ! Et ces yeux, ce sont des lentilles ?

– Non, ce sont les siennes. Existe-t-il un « visage lesbien » ?

- Vous avez d'autres photos ? – Elle a ignoré la question. Est-ce que j'ai l'air d'une lesbienne ? Qu'est-ce que ce serait? J'ai ouvert l'** d'Hannah tout de suite, pour gagner du temps. – Tu es sûr que cette fille ne te trompe pas ? Il y a elle avec une blonde ici qui a l'air, elle est plus jolie que toi ! - Elle a pointé du doigt l'une des nombreuses photos d'Hannah avec Julia. Je sais qu'elle est plus jolie que moi mais merci pour le soutien maman. Je pensais que toutes les mères trouvaient leurs enfants beaux. Est-ce qu'ils mentent vraiment ?

– C'est sa meilleure amie, une de nos amies, et elle a une petite amie.

– Mais tout est perdu. Je ne savais pas qu'il y avait des lesbiennes comme ça, je pensais qu'elles s'habillaient presque comme des hommes de toute façon.

– Cela va de chacun, maman. Ils ne sont pas comme ça, et ils sont beaux. Mais il y en a un d'Hannah en smoking ici dont je suis amoureux, écoute. – Oui, sur l'** d'Hannah, il y a une photo d'elle vêtue d'un costume et d'un nœud papillon, je pense que c'était une présentation de travail ou quelque chose comme ça, mais elle était très belle (et très sexy, je ne sais pas, j'ai toujours aimé un garçon en smoking, oups ). Je lui demanderai une copie de cette photo plus tard, j'en ai besoin.

– Quand la personne est belle, elle l'est quand même. Maintenant lève-toi, va faire tes valises, plus tard tu devras être à l'aéroport avec Luis.

– Il revient dans l'avion avec moi ?

– Bien sûr, j'ai déjà pensé que c'était insensé de la part de ton père de te laisser venir ici seule, revenir seule, pas question.

– Maman, Luis n'a qu'un mois de plus.

– Je sais, mais au moins tu n'iras pas seul.

- Alors ok. - Elle est partie. J'ai attrapé la valise dans le coin et j'ai calmement commencé à ranger les affaires. J'ai assemblé un jean, un chemisier bleu et une veste pour voyager. Tout va bien, je me jette sur le lit. Je vais appeler Hannah, elle doit penser que je b***e toujours avec ma mère, elle doit être folle d'inquiétude là-bas.

Hannah

Je suis fou d'inquiétude.

Cela fait plus d'une demi-heure et elle ne m'a pas appelé. J'appellerai. Non, je ne le ferai pas, je serai sur le chemin de quelque chose d'important. J'attendrai, oui, attends. En attendant je range le reste de ma chambre, la bibliothèque, c'est tout et c'est fini. Ok. J'ai remis les premiers livres sur l'étagère et mon portable a sonné. Oh mon Dieu c'est elle. Oui, je suis toujours nerveux quand elle appelle. Mais le plus gros problème est que je ne sais pas comment ça s'est passé là-bas et ce qui s'est passé. Je ferais mieux de répondre non?

– Salut Stella. - J'ai essayé de ne pas avoir l'air désespéré, anxieux ou bouleversé. Échouer.

– Mon amour, tu es un génie aux yeux verts. Parfait, ma mère a dégluti, mais juste parce que j'ai dit ton nom, alors elle a voulu voir ta photo, elle a dit que tu ressemblais à un mannequin. Il a aussi dit qu'il s'y habituerait, mais qu'il n'est pas un grand fan, et que mon père est un pédé éclos. - Mais quoi? Ah, j'ai eu un fou rire.

– Pauvre Sogrão hahaha, ta famille est géniale. Quand montez-vous dans l'avion ?

– 18h00, si je ne suis pas en retard, je devrais arriver à 21h30, très belle et parfumée pour vous. Et avec Louis.

– Hum, belle et parfumée. Luis vient-il ? Oh, comme c'est gentil, au moins prends soin de toi.

– Je ne suis pas qu'un Babi, je suis juste petit. Je ne suis pas un porte-clés en or.

– Je sais, calme-toi, je t'ai dit de t'occuper du type… Ne te laisse pas regarder les hôtesses de l'air. – J'ai fait semblant d'être jaloux.

– Quelles hôtesses de l'air ? Pas d'hôtesse, je n'ai d'yeux que pour toi.

– Juste des yeux ?

– Les yeux et tout le reste.

– D'accord, celui-là qui te dit est aussi tout à toi. Maintenant, je dois raccrocher, je range la bibliothèque.

– Et les filles sont là ?

– Oui, ils ont dit qu'ils allaient m'aider à nettoyer et ont allumé le son, mais maintenant il n'y a plus que le silence qui vient du salon. Ils ont dû dormir, je ne sais pas. Ou est allé dans la chambre, tu connais leur feu, n'est-ce pas ?

- Ouais. Allez-vous à l'aéroport?

– Non, le beau-père sera là. Je plaisante, bien sûr que je le ferai.

- Beauté. Au revoir mon amour, à tout à l'heure. – Faire de la place à quelque chose pour nager : j'ai toujours détesté l'expression « dans peu de temps ». Pourquoi? Parce que j'aime les choses concrètes, et au bout d'un moment c'est très relatif. On ne sait jamais si c'est dans dix minutes ou deux heures. Je sais que dans ce cas, elle vient de le dire un peu plus loin pour sonner comme moins de temps, même si cela ne fonctionne pas, car cela compte sur l'horloge jusqu'à ce qu'elle arrive. Et sept heures à attendre, ce n'est pas court. Seulement si je dors (hiberne). Mais c'est tout, à tout à l'heure Stella.

– A bientôt, mon petit.