Quelque part dans l’espace.
Roi Kéros
Je me dirige vers le pont de commandement en colère prés à exploser, je dois en apprendre plus sur ma femelle. Je sais que c’est elle ma compagne, mon lien, ma reine. Son contact me fait perdre la tête, son odeur est divine. Mais son cœur appartient à quelqu’un d’autre. Elle viendrait de ma Planet, elle aurait ressenti automatiquement ce lien et aurait tout abandonné pour moi. Car le lien est plus fort que tout. Mon frère et Starie et quelques guerriers attendent mon retour dans un silence.
- Guerriers disposés.
En me faisant un signe de tête, ils quittent le pont.
- Mon Roi, je voulais vous remercier de m’avoir libéré de la dette de mon « connard » de père. Même si c’est pour Cléo, je vous en suis reconnaissant. J’aimerais pouvoir vous remercier, rien de sexuelle si possible même si vous êtes très beau.
Cette Turtis est vraiment drôle. Le regard de mon frère me dis qu’il a beaucoup de questions à me poser.
- Vous pouvez faire deux choses pour moi.
- Je vous écoute.
- La première, dites-moi tout ce que vous savez sur Cléo.
- C’est tout ?
- Oui.
- D’accord alors Cléo est une Terrienne. Elle a été enlevée le jour où elle fêtait son dernier jour en tant que célibataire. C’est une fête terrienne avant le mariage. Elle devait se marier deux jours après avec Jonathan avec qui elle est restée quelques années. Elle ne connaît rien de notre système, ni des autres espèces, ça était un choc pour elle. Mais elle est très gentille et très douce, malgré ce qui lui arrivait elle à toujours fais attention à moi.
Ces révélations me mettent encore plus en colère, je me retiens pour éviter de lui faire peur. Les poings serrés, j’essaie de me calmer.
- Merci. Je veux que vous veilliez sur elle. Qu'elle ne manque de rien. Si elle a quoi que ce soit, je veux être le premier informé compris ?
- Oui mon Roi.
- Pour l’instant, elle veut être seule, mais ne vous éloignez pas trop de sa chambre.
- Je veillerai sur elle, elle est mon amie. Ma plus proche amie.
Je lui fais un signe de tête pour la libérer, je ne sais pas pourquoi, mais je sens que je peux lui faire confiance. Elle a à peine quitté le pont, que j’explose enfin ma colère. Tout ce qui passe dans mes mains s’écrase contre le mur du vaisseau.
- Vas-tu enfin m’expliquer mon frère, ce qui se passe avec la Terrienne ? Car même si c’est un plaisir pour les yeux, je ne t'ai jamais vus prendre autant de risque pour une femelle. Ni ruiné un accord politique.
- C’est ma femelle. J’ai senti le lien.
-Ho, mais c’est génial mon frère !
- Non ! Car elle aime un autre mâle ! Elle ne connaît rien de notre monde ! Ni du lien qui nous unis !
Je continue à tout envoyer en l’air.
-Tu es égoïste mon frère.
Sa phrase est de trop, je me précipite vers lui et l’attrape par le cou en le plaquant au mur.
- Qu’est-ce que tu as dit ?! Je suis le Roi !
- Cette pauvre femelle vient d’apprendre qu'elle a disparu pendant cinq ans. Elle a perdu tous ces repères. Sa Planet, sa famille, la vie, quelle menée. Et tu es là à faire une p****n de crise, car elle ne te saute pas au cou.
Putain, il a raison, je suis là à faire une colère comme un enfant à m’en prendre à mon frère le mâle le plus loyal que j’ai dans mon entourage.
- Tu as l’habitude que les femelles viennent à toi sans bouger. Tu n’as jamais eu à faire le moindre effort pour qu’elles viennent à toi. Mais si tu veux gagner le cœur de ta compagne, tu vas devoir la courtiser, lui montrer quel mâle tu es, la rassurer, l’écouter. Et pas seulement le Roi de Vloria. Je ne sais pas ce que tu ressens, ça doit être compliqué de ne pas pouvoir la toucher. Mais laisse-lui du temps.
- Arrrrrgh.
Je n’ai jamais fait ça. Mon frère est un vrai romantique avec les femelles, même si c’est juste pour une nuit, il donne tout. Moi je suis tout l’inverse, je leur adresse à peine quelques mots et les fais jouir. C’est déjà pas mal…
- Bien.
Mon frère me regarde comme s’il avait gagné un grand prix.
- Appel le palais, dis-leur de renvoyer toutes les femelles avec qui j’ai eu une relation même d’une nuit. Qu’il leur trouve un autre logement dans la ville.
- Bonne décision mon frère.
….
Après quelques heures à discuter tous les deux, Staris arrive en courant toute paniquer.
- Majesté ! Cléo hurle dans sa chambre met, je n’arrive pas à y entrer !
- p****n ! Qui est rentré ?!
- Personne.
Je me mets à courir jusqu’à sa chambre, le plus vite possible en poussant mes guerriers sur le côté. Son cri raisonne dans le couloir. J’utilise mon empreinte du doigt qui donne accès à toutes les portes du vaisseau. Mes yeux la cherchent dans toute la chambre, mais elle n’y est pas. Je repère juste ma veste et son sous-vêtement qu'elle portait étalé sur le sol.
- Aaaaaaaaah.
Son cri vient de la douche. J’ouvre rapidement la porte, sans m’attendre à cette vue. Son corps nu trempé de la tête aux pieds, avec ces magnifiques formes. Ses longs cheveux roux tombent jusqu’en haut de ces superbes fesses bien rebondie p****n, c'est un sublime spectacle. Je b***e rapidement, ma bite est vite douloureuse. J’ai rarement bandé aussi vite, en plus sans qu'elle ne me touche.
Cléo
Je ne sais pas depuis combien de temps, je suis dans cette chambre à pleurer toutes les larmes de mon corps. Mais mes yeux me brûlent atrocement…
Je décide de me lever à la recherche d’une douche dans la chambre. Le vaisseau est tellement grand que ça ne m’étonnerait même pas. Bingo. J’ai trouvé une toute petite cabine de douche avec des toilettes derrière une porte dans ma chambre. Avant d’y entrer, j’enlève la veste du roi ainsi que ma culotte que je les laisse par terre. Je me faufile à l’intérieur, la douche est assez bizarre, il n’y a que des boutons en face de moi. J’appuie sur le premier, plusieurs jets d’eau froide sortent du plafond.
- Aaaaaah ! Purée !
J’appuie sur un deuxième au hasard, cette fois-ci un jet assez fort me transperce le dos. p****n, c’est quoi cette merde ! J’appuie sur tous les boutons en priant que ça s’arrête, mais c’est bien pire. Des jets sortent de tous les côtés du mur.
- Aaaaaaah !
Tout à coup, tout s’arrête, je n’ose pas ouvrir les yeux. J’ai l’impression d’être passé sous un karcher. Je sens une serviette m’envelopper tout autour de mon corps.
- Merci, Staris, ne profite pas pour toucher encore mes seins.
Je me retourne en frottent mes yeux. En les ouvrant, c’est le choc. Le roi se tient devant moi trempé jusqu’aux os.
- Oh mon Dieu…
- Non oh mon roi.
Alors là, je ne mis attendais pas du tout. Le roi me tend la main pour sortir de cette douche de la torture.
- Que faite vous ici ? Vous m’avez vu nue !
- Je vous ai entendue crier. J’étais inquiet.
Ok, il a marqué un point.
- Merci…
Je remarque qu’il est vraiment trempé, ça lui donne un côté très sexy. Sa chemise lui colle à la peau ses cheveux lui tombe sur le visage. Il ressemble vraiment à un dieu. Il se retourne vers la porte d’entrée de la chambre et l’ouvre qu’à moitié.
- Staris !
- Oui majesté ?
- Rapportez-moi deux serviettes, des vêtements pour moi et demandez à Kalios d’apporter des vêtements de notre sœur, quelle a laissé dans sa chambre.
Il referme la porte puis se tourne vers moi.
- Comment vous sentez vous ?
Je m’assois lourdement sur le lit en serrant ma serviette pour cacher ce qui l’aurait manqué…
- Pas très bien. J’ai pris conscience que même si j’arrivais à rentrer sur Terre, j’aurais disparu pendant dix ans minimums. Tout le monde aura repris sûrement une vie… Donc si je rentre sur terre, je vais devoir tout recommencer sûrement à zéro. Je suis coincé…
- Je suis désolée… Mais vous n’êtes pas coincé.
- Ho si, je ne connais rien de votre culture, je ne sais même pas pourquoi vous m’avez sauvé, je suis perdu et seul…
Le roi s’avance vers moi, il pose un genou à terre pour se mettre à ma hauteur.
- Vous n’êtes pas seul. Vous avez Staris et moi. On ne vous lâchera pas, je vous ferais découvrir mon royaume ma Planet. Et toutes les merveilles qu'elle possède.
Sa voix est tellement grave et sexy à la fois. Je ne comprends pas pourquoi il me fait tant d’effet, il me donne des frissons. Certes, c’est un très bel homme digne des couvertures de vogue. Mais dans mon esprit, le visage de Jonathan est présent… Ça fait peut-être cinq ans pour lui. Mais pour moi, ce n’est à peine que deux jours…
- Pourquoi m’avez-vous sauvé de Marocle ?
- Chez nous, il est très important d’honorer notre parole et nos dettes. C’est une honte si nous ne les tenons pas, c’est un déshonneur. Mais toi, tu es innocente.
- Merci altesse.
- Quand nous ne sommes que tous les deux, appelez-moi Kéros.
- Merci Kéros.
En l’appelant par son prénom, mon corps se met à chauffer. La chaleur monte dans mes joues.
Toc toc
Un homme et Staris rentrent dans la chambre. Sans m’en apercevoir, je me colle à Kéros. La main de Kéros attrape mon dos tout en le frottant. L’homme que j’aperçois est presque aussi grand que Kéros avec les cheveux de la même couleur ainsi que ses yeux, mais son visage et plus fin. Il est très beau, mais pas autant que le roi. Mince pourquoi je me mets à le comparer.
- Cléo, je te présente mon frère Kalios, il est mon bras droit.
- Ho… Bonjour, on sait peut-être croiser, mais j’étais un peu bouleversée...
- Je comprends Madame, vous avez vécu pas mal de chose.
-Ho non, appelez-moi Cléo s’il vous plaît. Je suis juste Cléo…
- Si vous préférez Cléo. On vous rapporte des vêtements propres et secs, préparez-vous nous arrivons dans une heure.
Staris me tend une magnifique robe, mais je ne sais vraiment pas dans quel sens elle se met. Kéros me regarde avec un petit sourire.
- Staris va vous aider à vous habiller. Est-ce que vous voulez nous rejoindre sur le pont pour voir Vloria d’en haut ?
Je suis surprise par sa demande, il a l’air d’un roi plutôt à l’aise avec ces sujets.
- Oui avec plaisir.
- Bien à tout de suite.
Kéros et Kalios quittent la chambre ensemble. Je regarde Staris qui sautille sur ses pieds.
- Tu vas bien ?
- Très bien grâce à toi le roi à payer ma dette, je suis libre et en plus, je reste avec ma meilleure amie ! Et pour couronner le tout, je pense que tu attires le roi !
- Pourquoi tu dis ça, il est juste gentil. Je dois lui faire de la peine.
- Il m’a demandé tout ce que je savais sur toi et il veut que je veille sur toi aussi.
- Ça veut juste dire qu’il se méfit de moi.
- Non, je ne pense pas, car quand je l'ai prévenu pour tes crient, il était paniqué et en colère.
- De toute façon, je n’ai vraiment pas la tête à ça. Pour l’instant, je vais essayer de vivre au jour le jour. Merci Staris d’être ma nouvelle amie.
En ce moment, j'ai l’impression de survivre, je dois faire le deuil de mon ancienne vie. Le deuil de ma famille, de Jonathan, de la vie que nous aurions pu avoir.
- Allez, le prince a choisi une sublime robe pour mettre ton corps sexy en valeur.
- Oh mon Dieu qu’est-ce qu’il a choisi ?
Staris rigole toute seule avec toujours, c'est deux couettes sur la tête. Je suis dans le pétrin.