Chapitre 2 Planète Ghouria

2091 Words
Cinq ans plus tard. Planète Ghouria Cléo  Je me réveille avec un gros mal de tête, je n’aurais vraiment pas dû forcer sur l’alcool hier soir… Je m’étire doucement en me cognant de partout au coin du lit. Mais… Ou je suis ce n’est clairement pas mon grand lit de l’hôtel. Je me redresse rapidement du lit et regarde tout autour de moi. Je suis dans une petite chambre toute simple avec juste un lit, une table de nuit et une coiffeuse. Le mobilier est assez moderne d’un blanc brillant, mais je ne reconnais pas du tout l’endroit. Ho mon Dieu est-ce que j’ai découché ? Ho non ! Je me souviens juste que deux hommes étais avec moi… - Bonjour, dit une voix très féminine. Mon regard se tourne vers la voix, je suis en état de choc. Assise sur une chaise une femme toute rose avec des cheveux violet coiffé avec des couettes me fais un grand sourire. - Aaaaaah. Je saute du lit paniqué de me retrouver face à une fille vraiment étrange, son costume paraît tellement vrai. -Qui es tu ? Où suis-je ? Dans un salon de cosplayeur ou quoi ? - Qu’est-ce que c’est un cosplayeur ? Demande-t-elle. - Ben, ce sont des personnes comme toi, qui se déguise en personnage de fiction… - Je ne suis pas déguisé. Je suis une Trutisia, je m’appelle Staris. Et toi ? - Tu n’es pas déguisé ? C’est quoi une Truthisia ?! - Toi, tu es une Terrienne, tu viens de la Terre. Moi, je viens de la Planet Trutis. Je la regarde avec de grands yeux cette fille, cette drogue peut-être. - Tu as pris de la drogue ? Cette Planet n’existe pas. - Si elle existe, mais pas dans ton système solaire. Elle a un réel problème, je dois vite partir d’ici. Je remarque que je suis toujours habillée de ce p****n de body et tutu, même ma couronne est encore en place. Au moment où je me dirige vers la porte, elle s’ouvre en grand pour laisser apparaître un homme qui rentre dans la chambre. - Comment tu t’appelles femelle ? Ok même pas bonjour… - Femelle ? On n’est pas au moyen-âge mec ! Je suis une femme ! - Comment tu t’appelles femme ? Ne me le fais pas répéter. Je regarde Staris qui se fait toute petite dans un coin, les yeux fixés sur le sol. - Cléo. Qui êtes-vous ? - Je m’appelle Marocle. Quand je le regarde de plus prés, il fait assez peur. Il doit faire dans les uns mètre quatre-vingts, plusieurs cicatrices lui traverse le visage. - Je veux rentrer chez moi. Alors, laissez-moi partir tout de suite. Mes amies ont sûrement dû appeler la police. Un petit sourire mesquin se dessine sur son visage, oh mon Dieu, j’aperçois toutes ses dents pointues, comme un piranha. Il a des dents pointues ?? Comment c’est possible ?? - Cléo. Staris a dû te prévenir, tu n’es même plus sur la Terre, ni dans ton système solaire. Tu es dans mon club sur la Planet Ghouria, désormais, tu m’appartiens comme Staris et bien d’autres femelles. Quoi je ne suis plus sur Terre ?? C’est une blague. Je cherche frénétiquement les caméras cachées. - Pardon ? Vous n’avez pas le droit ! Je n’appartiens à personne ! Ce n’est pas possible, je suis en train de rêver. C’est ça, je rêve… - Ho, si j’ai le droit. Mes hommes mon dit que les Terriens pensent être les seuls êtres vivants dans tout l’univers. C’est le cas dans votre système solaire mes pas dans le nôtre. Commence à t’y habituer, car demain, commence ta première soirée. Tu vas donner un show privé devant des personnes très importantes de notre système. Un show ? Mais de quoi parle-t-il ? Ce n’est pas possible, c’est un cauchemar. - S’il vous plaît je me marie demain ! Laissez-moi rentré. Marocle m’ignore en se tournant vers la fille. - Staris reste avec elle, s’il lui arrive quoi que ce soit tu seras puni. - Oui, patron, dit-elle toujours la tête baissée. Sans même un regard vers moi, il quitte la chambre. - p****n, je dois partir d’ici… - Tu ne peux pas. - Je dois juste trouver un moyen de quitter cet endroit. - Et après que feras-tu ? C’est l’une des Planet la plus dangereuse, c’est là où les hors-la-loi de tout le système viennent se cacher. Puis, tu ne sais pas piloter un vaisseau… Putain, je suis sur une autre Planète, avec des extraterrestres, des vaisseaux spatiaux ma tête tourne, je me sens tombé… ….. Je me réveille douloureusement, j’ouvre doucement les yeux. Un Cri strident sort de ma bouche quand je vois une tête rose avec des couettes au-dessus de ma tête. p****n, ce n’est pas un cauchemar… - Coucou, Dit-elle. Je saute du lit et commence à faire les cent pas. Je suis coincée ici… Jonathan mon amour… Mes larmes commencent à couler dû à la colère. J’arrache mon tutu et le jette à travers la chambre. Je tire sur cette p****n de couronne, mais quelque chose si accroche derrière mon oreille ça me fait mal. - Aie, mais qu’est-ce que sait ?! - Attention ne le touche pas ! C’est ton traducteur universel. Si tu l’enlèves, tu ne peux plus nous comprendre. Je pleure comme une fontaine, c’est trop pour moi tout ce qui m’arrive. Je voudrais juste me réveiller et être près de mes meilleurs amis pour me préparer pour le plus beau jour de ma vie. Jonathan… - J’ai l’impression que tu as du mal à y croire vient voir par la fenêtre. Starie me prend par la main et me mène devant la petite fenêtre. Devant moi des énormes immeubles noirs avec des néons de lumière partout. Des petits vaisseaux spéciaux volent à travers les grands immeubles. Je réalise vraiment que je suis coincée sur une Planet loin de ma famille, mes amies et de l’homme que j’aime. - C’est l’une des Planets les plus moches de notre système. Je suis vraiment désolée que tu vives ça. Tu à l’air d’être une fille bien et gentille. - Merci Staris toi aussi, je suis désolée pour mon comportement envers toi… Tu n’y es pour rien. Je me dirige vers le petit lit et me mets en boule dedans. Je me sens épuisé par tout ça. -Viens Staris, tu dois être mal à force d’être assise sur cette chaise. - Oui, c’est vrai, j’ai mal au cul. C’est moins pire qu’une sodomie, mais quand même, au bout de deux jours assis sur cette même chaise ça fais mal. - Deux jours… Alors c’est aujourd’hui que je devais me marier… Staries s’allonge à côté de moi, ça ne fait même pas une heure que je la connais et pourtant, je me sens rassuré auprès d’elle… Pour éviter de penser à Jonathan, je me tourne vers elle pour m’occuper l’esprit… - Parle-moi de toi, comment t’es-tu retrouvé ici ? Il t'a kidnappé aussi ? -Ho non, c’est à cause de mon père comme la plupart des filles. Cet abruti lui a emprunté de l’argent. Comme il n’a pas réussi à lui rembourser sa dette, il a attendu que je sois majeure pour que je puisse le rembourser à sa place. » - Que fais-tu ici ? Sincèrement, je crains de connaître la réponse… - J’ai commencé par être danseuse, mais je suis vraiment nulle, ensuite, j’ai fait deux semaines en tant que fille de plaisir, mais ça n’a pas marché non plus, car je disais aux clients qu’il puait de la bite, ou bien qu’ils étaient vraiment nuls comme mâle ou sinon il y en a un qui voulait me lécher le visage met y puer trop de la gueule. Du coup, je suis serveuse. Je me mets à rire de sa franchise, elle est sans filtre. Staris est vraiment unique comme fille. - Cléo est-ce que tes seins sont des vrais ? - Heu oui pourquoi ? - Des seins comme les tiens, c’est rare sinon ils sont faux. - Pourtant, sur Terre, il y en a des filles comme moi, je fais un bon bonnet D, j’avoue, ils tiennent encore très bien. - Je peux toucher ? - Staris, je ne sais pas comment vous fonctionner ici, mais sur terre, on ne se touche pas les seins des autres femmes comme ça… Tu touches une fois après tu me redemandes plus ok ? - Je suis désolée, je suis curieuse. Mon espèce à une particularité, c’est que nous disons toujours la vérité. - Ha d’accord. Grâce à cette particularité, tu n’es plus obligé de faire ces choses aux hommes. - Oui. J’en suis très contente. Le stress commence à me submerger est-ce qu’il va me forcer à devenir une prostituée pour alien ? - Tu sais ce qui va m’arriver ? - Je l'ai entendu dire que tu seras sa danseuse vedette, rien de plus. Que tu vas attirer beaucoup de clients donc beaucoup d’argent. Personne n’aura le droit de te toucher. Mais il faut vraiment que tu danses bien, car sinon tu vas finir les jambes écartées. - Merci pour l’image… - De rien, surtout qu’il y a une espèce qui a comme des petits piques sur leur bite y paraît que ça fait très mal. - Ho mon Dieu merci Staries, on fait dodo ? -Ho oui je suis crevée. Je me tourne sur le côté, mes yeux se ferment rapidement. Si c’est de l’argent qu’il veut, je peux peut-être essayer demain de négocier le prix de ma liberté… Planète Vloria Roi Kéros La dispute avec ma mère, prend le dessus sur ce que je suis en train de faire. Ça fait bientôt cinquante ans qu'elle me demande de trouver une Reine. Ça fait aussi cinquante ans que je lui répète la même chose. Je ne prendrais pas n’importe quelle femelle pour être ma reine. Je veux sentir le lien de compagnon m’électriser, m’envahir. Je peux avoir n’importe quelle femelle, mais elles sont toute avides de pouvoir, vide d’esprit et physiquement toutes les mêmes grandes, minces, sans forme. Elle m’excite juste en me prenant dans leur bouche tellement que je suis blasé. Je ne ressens rien à leur contact juste le besoin de me vider les couilles. Même si j’ai deux soixante-quatre ans, je peux encore me permettre d’attendre mon élu. Ma bite dans la bouche Siara ne m’aide pas à vider ma colère. Sa bouche arrive à peine à m’exciter. Je retire ma bite, puis la soulève pour la mettre à quatre pattes, peut-être que de voir son cul m’excitera un peu plus… Je commence à taper assez fort avec mon bassin, je sens qu'elle prend son plaisir, car ces parois se resserrent sur ma bite. - Majesté ! C’est tellement bon ! Aaaaaah, crie-t-elle. Je pousse une dernière fois avant de sortir mon sexe et de jouir sur son dos. J’attrape une serviette que j’ai laissée sur le côté pour la nettoyer. - Je vais prendre une douche quand je reviens, je veux que tu sois partie. - Oui majesté. Je vais directement sous la douche, l’eau déjà chaude fouette mon corps. La douche n’atténue toujours pas ma colère… J’entends quelqu’un taper à la porte de la salle de bain. - Plus tard ! Malgré mon ordre, la porte s’ouvre. - Mon frère, comment va Siara ? Elle avait l’air triste de te quitter. Comme toute d’ailleurs à chaque fois. - Que veux-tu Kalios ? J’ai deux ans d’écart avec mon petit frère, c’est le stratège de la famille, il est donc bien sûr mon bras droit. - T’informer que nous sommes invités demain après-midi au club de Marocle, il a un bijou qu’il aimerait nous présenter en avant-première avec les autres dirigeants. Ce sont ces mots. - Vas-y sans moi. - Non, je ne peux pas, tu es le roi, père a convenu un accord avec lui avant son décès. Il te livre les personnes recherchées et toi, tu fais une petite apparition. - Nous allons peut-être revoir cet accord alors. - Pour l’instant, cet accord a été plus bénéfique pour nous que pour lui. - Kalios puis je me laver tranquillement ? - Oui mon frère. Et ne prend pas trop à cœur les remarques de notre mère. Elle est juste inquiète pour toi et le royaume. - Je sais… Si tu veux bien maintenant me laisser. - Bonne nuit mon frère. - Bonne nuit. Bordel, demain, je vais devoir aller sur Ghouria…
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