– Certaines de nos actions, dit madame Martin, ont notre air, notre visage : ce sont nos filles. D’autres ne nous ressemblent pas du tout. Elle se leva et prit le bras du général. En passant au salon au bras de Garain la princesse dit : – Elle a raison, Thérèse… D’autres ne nous ressemblent pas du tout. De petites négresses qu’on a eues en dormant. Les nymphes des tapisseries souriaient vainement, dans leur fraîcheur passée, aux hôtes qui ne les voyaient pas. Madame Martin servit le café avec sa jeune cousine, madame Bellème de Saint-Nom. Elle fit à Paul Vence des compliments sur ce qu’il avait dit à table. – Vous avez parlé de Napoléon avec une liberté d’esprit qui est bien rare dans les conversations que j’entends. J’avais remarqué que les petits enfants, quand ils sont très beaux,