XXXIe nuit Dinarzade, le lendemain, ne manqua pas d’engager sa sœur à poursuivre le merveilleux conte qu’elle avait commencé. Scheherazade prit alors la parole, et s’adressant au sultan : « Sire, dit-elle, je vais, avec votre permission, contenter la curiosité de ma sœur. » En même temps elle reprit ainsi l’histoire des trois kalenders : Zobéide ne voulut donc point reprendre l’argent du porteur : « Mais, mon ami, lui dit-elle, en consentant que vous demeuriez avec nous, je vous avertis que ce n’est pas seulement à condition que vous garderez le secret que nous avons exigé de vous ; nous prétendons encore que vous observiez exactement les règles de la bienséance et de l’honnêteté. » Pendant qu’elle tenait ce discours, la charmante Amine quitta son habillement de ville, attacha sa robe à