– Vous le voyez, dit la servante, quand elles furent toutes parties, il n’y a personne qui reste dans la maison que vous et moi, M lle Kimmeens. – Personne, dit M lle Catherine Kimmeens, secouant sa chevelure bouclée d’un petit air de mélancolie, personne ! – Et vous ne voudriez pas que votre Bella s’en allât aussi, n’est-ce pas, M lle Kimmeens ? dit la servante. (Elle s’appelait Bella.) – N… non, répondit la petite demoiselle Kimmeens. – Votre pauvre Bella est forcée de rester avec vous, qu’elle l’aime ou qu’elle ne l’aime pas, n’est-ce pas, M lle Kimmeens ? – Vous ne l’aimez pas ? demanda Catherine. – Comment, vous êtes si mignonne, que ce ne serait pas complaisant de la part de votre Bella de faire des objections. Cependant mon beau-frère est tombé soudainement malade, comme je l’