– Vous vous calomniez, Auguste ; je ne croirai jamais que vous ayez pu faire souffrir une femme. – C’est une triste histoire, allez, que je n’ai jamais dite et que je voudrais ensevelir à jamais. Si vous saviez quelles souffrances morales m’ont été infligées ! quelles paroles perfides ont été dites autour de moi ! quelles trompeuses apparences ont pu me faire, pendant quelques jours maudits, douter de Berthe ! si vous saviez !… – Je sais surtout que, si vous avez eu des torts, vous devez les avoir réparés. – La Providence ne l’a pas permis. La mort a pris la pauvre femme sans lui laisser le temps de me pardonner,… sans lui donner la consolation de me voir pleurer à ses pieds ! – C’est fort triste, et je comprends votre douleur ; mais enfin, mon ami, comment voulez-vous réparer le mal q
Download by scanning the QR code to get countless free stories and daily updated books