XVIII

2715 Words

XVIII COMMENT LES FEMMES ONT DES AMANTS.Lorsque Luizzi approcha de l’horloge où il devait retrouver Laura, il fut obligé de percer un groupe assez nombreux de jeunes élégants qui se pressaient autour de deux femmes qui les accablaient de railleries. L’une d’elles se tourna vers lui, c’était madame de Farkley. Elle s’empara rapidement du bras d’Armand et perça le cercle dont elle était entourée. On lui fit place avec cette courtoisie moqueuse qui respecte la femme parce qu’elle est femme, mais qui montre en même temps que le respect ne s’adresse qu’au sexe et non à la personne. Armand et madame de Farkley étaient à peine à quelques pas du groupe, que celle-ci lui dit d’un ton languissant : – Vous êtes monsieur de Luizzi, n’est-ce pas ? – Oui, Madame. – Vous arrivez de Toulouse ? – Oui

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