– Hein ! fit Luizzi à ce mot du Diable, elle l’aimait comme expédient ? – Assurément. Nathalie s’était fourvoyée dans une fausse route, et, grâce à l’entêtement particulier à tous les petits esprits, elle y persévérait comme un enfant mutin ; mais elle avait été ravie de rencontrer un homme qui l’aidât à en sortir. Elle éprouva donc une rage indicible lorsque du Bergh parut s’éloigner d’elle. C’était une chute d’orgueil : rien n’est plus dangereux pour les femmes, et Nathalie en tomba sérieusement malade. Firion alla chercher un médecin… – Pour sa fille ? dit Luizzi en bâillant. – Non, pour du Bergh. – Pour du Bergh ? – Oui : il alla chez une espèce de bourreau très-connu pour les soins mortels qu’il donnait à ses malades. Firion aborda le médecin en lui racontant naïvement la vérité,