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X LA VOITURE PUBLIQUE. RETOUR À LA VIE.Trois heures sonnaient. Luizzi se sentit tirer par les jambes, et une rude voix d’homme lui cria : – Allons, houp, en voiture ! Luizzi s’éveilla et se vit dans une chambre inconnue, une chambre misérable ; il sauta à bas de son lit, et se trouva plein de vigueur et de santé. Il regarda et vit sa bourse et sa sonnette sur une table ; mais où était-il ? pourquoi l’éveillait-on ? Il ouvrit la croisée. Dans une immense cour on attelait les chevaux d’une diligence. La nuit était froide. Le souvenir du passé lui revenait, et le souvenir de son marché avant tout. Armand reconnut qu’il n’était plus chez M. Buré, qu’il n’était plus à Toulouse. L’hiver durait encore, mais était-ce le même hiver et n’y en avait-il pas déjà beaucoup de passés ? Luizzi prit la