Or, il existait autrefois à Toulouse un notaire appelé M. Litois. Cet homme n’est pas mort, mais il n’est plus, c’est-à-dire qu’il n’existe plus, quoiqu’il ait soixante-cinq ans, soixante mille livres de rente et trente ans de notariat. M. Litois est l’homme-contrat. Si on l’invite à dîner, il vous répond : « J’ai contracté un autre engagement. » S’il passe chez Herbola pour en rapporter quelques friandises, il dit : « Je voudrais faire l’acquisition de cette bartavelle ou de ce coq de bruyère ; je prends cette hure de sanglier avec ses dépendances ; apportez-moi cette truite comme elle se comporte. » Du reste, il est tellement épris de sa carrière, que devenir notaire, être notaire, avoir été notaire, lui a toujours semblé devoir être toute l’ambition, tout le bonheur et toute la consolat