Chapter 61

2102 Words

Chapitre 3. UNE TEMPÊTE SOUS UN CRANE Le lecteur a sans doute deviné que M. Madeleine n’est autre que Jean Valjean. Nous avons déjà regardé dans les profondeurs de cette conscience ; le moment est venu d’y regarder encore. Nous ne le faisons pas sans émotion et sans tremblement. Il n’existe rien de plus terrifiant que cette sorte de contemplation. L’œil de l’esprit ne peut trouver nulle part plus d’éblouissements ni plus de ténèbres que dans l’homme ; il ne peut se fixer sur aucune chose qui soit plus redoutable, plus compliquée, plus mystérieuse et plus infinie. Il y a un spectacle plus grand que la mer, c’est le ciel ; il y a un spectacle plus grand que le ciel, c’est l’intérieur de l’âme. Faire le poème de la conscience humaine, ne fût-ce qu’à propos d’un seul homme, ne fût-ce qu’à

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