Chapitre 9. FIN JOYEUSE DE LA JOIE Les jeunes filles, restées seules, s’accoudèrent deux à deux sur l’appui des fenêtres, jasant, penchant leur tête et se parlant d’une croisée à l’autre. Elles virent les jeunes gens sortir du cabaret Bombarda bras dessus, bras dessous ; ils se retournèrent, leur firent des signes en riant, et disparurent dans cette poudreuse cohue du dimanche qui envahit hebdomadairement les Champs-Élysées. – Ne soyez pas longtemps ! cria Fantine. – Que vont-ils nous rapporter ? dit Zéphine. – Pour sûr ce sera joli, dit Dahlia. – Moi, reprit Favourite, je veux que ce soit en or. Elles furent bientôt distraites par le mouvement du bord de l’eau qu’elles distinguaient dans les branches des grands arbres et qui les divertissait fort. C’était l’heure du départ des mal