Chapitre 11. FIN DU PETIT-PICPUS Dès le commencement de la restauration, le couvent du Petit-Picpus dépérissait ; ce qui fait partie de la mort générale de l’ordre, lequel, après le dix-huitième siècle, s’en va comme tous les ordres religieux. La contemplation est, ainsi que la prière, un besoin de l’humanité ; mais, comme tout ce que la révolution a touché, elle se transformera, et, d’hostile au progrès social, lui deviendra favorable. La maison du Petit-Picpus se dépeuplait rapidement. En 1840, le petit couvent avait disparu, le pensionnat avait disparu. Il n’y avait plus ni les vieilles femmes, ni les jeunes filles ; les unes étaient mortes, les autres s’en étaient allées. Volaverunt. La règle de l’adoration perpétuelle est d’une telle rigidité qu’elle épouvante ; les vocations recul