CHAPITRE XXIII DE PLUS MAL EN PLUS MAL En se trouvant dans l’eau, après avoir quitté ses compagnons, Hendrick n’eut pas beaucoup d’efforts à faire. Le courant l’entraînait avec une rapidité qui ne promettait que trop d’abréger le terme de son voyage. Tout son espoir était d’arriver à des rives assez basses pour pouvoir aborder, et où le courant ne serait pas assez vif pour l’empêcher de prendre pied. A environ un mille de ses compagnons, comme il supposait que les bords étaient en pentes assez douces, il essaya son ascension. Mais le courant était plus fort que jamais ; ce fait, dont il ne s’était rendu compte qu’en se sentant entraîné, éveilla dans son esprit le vague sentiment d’un danger qu’il n’avait pas soupçonné avant de partir, et très-différent de ceux qui avaient été pris en c