Chapitre 11 - OÙ DUBOIS PROUVE QUE SA POLICE PARTICULIÈRE ÉTAIT MIEUX FAITE POUR 500,000 LIVRES, QUE NOTRE POLICE GÉNÉRALE N’EST FAITE POUR TROIS MILLIONS. Quelles que fussent les fatigues de ses nuits, et qu’il les eût passées en courses ou en orgies, le duc d’Orléans ne changeait rien à la disposition de ses journées. Toutes les matinées étaient livrées aux affaires, et les diverses sortes d’affaires avaient leurs jours. Ordinairement il commençait à travailler, seul ou avec Dubois, avant même de s’habiller ; puis venait son lever, qui était court, et pendant lequel il recevait peu de monde. Ce lever était suivi d’audiences, qui, en général, le tenaient jusqu’à onze heures ou midi ; puis venaient les chefs des conseils : la Vrillère d’abord, puis Leblanc, qui lui rendait compte de ses e