Il y avait d’ailleurs, dans le laboratoire de Topaze, comme cela se voit quelquefois, dit-on, dans les ateliers des peintres, une troupe de jeunes Lions, fils de grandes familles, désœuvrés, moqueurs et narquois, qui venaient y passer tous leurs loisirs, c’est-à-dire vingt-quatre heures par jour, sauf le temps des repas et du sommeil. Ils se piquaient de connaissances en peinture, appelaient par leurs noms anatomiques tous les muscles du visage, parlaient galbe et morbidesse, raisonnaient plastique et esthétique ; mais, sous prétexte de voir travailler l’artiste, ils ne s’occupaient en réalité qu’à plaisanter de ses clients. Le Corbeau montrait-il, à l’entrée de la cabane, sa noire figure, son œil terne, sa démarche de magistral goutteux, aussitôt ils s’écriaient en chœur : Le Toucan se t