Le fils d’une cane de la haute voléeCe cher Hérisson se promettait les jouissances d’une impartialité à faire frémir le plus pur des Batraciens. Aussi, pour m’assurer de sa part des ménagements personnels, me hâtai-je de lui déclarer que j’allais, à mon tour, retracer la vie de l’espèce hérissée. – Prenez garde, fit-il ; qui s’y frotte s’y pique. Et il me détacha une bourrade de son velours épinglé dont l’atteinte faillit me faire manquer le cœur. Cette brusquerie, qu’on aurait pu prendre pour une menace, n’était cependant qu’une manière un peu vive d’appeler mon attention sur un incident, véritable aérolithe qui tombait au milieu de cet entretien comme mars en carême, et venait bien mal à propos en changer l’objet. Mon voisin l’Épineux considérait en ce moment deux Bipèdes aquatiques. –