CHAPITRE XDans lequel Craig et Fry sont officiellement présentés au nouveau client de la « Centenaire »« Oui, monsieur Bidulph, un simple coup de Bourse, un coup à l’américaine ! » dit Kin-Fo à l’agent principal de la compagnie d’assurances. L’honorable William J. Bidulph sourit en connaisseur. « Bien joué, en effet, car tout le monde y a été pris, dit-il. – Même mon correspondant ! répondit Kin-Fo. Fausse cessation de payements, monsieur, fausse faillite, fausse nouvelle ! Huit jours après, on payait à guichets ouverts. L’affaire était faite. Les actions, dépréciées de quatre-vingts pour cent, avaient été rachetées au plus bas par la Centrale Banque, et, lorsqu’on vint demander au directeur ce que donnerait la faillite – “Cent soixante-quinze pour cent !” répondit-il d’un air aimable.