IV Le diable et son train à Amersham PlaceJamais deux créatures humaines ne se redressèrent sur leurs pieds aussi rapidement que nous le fîmes, le notaire et moi, en cette occasion. Nous avions ferme et verrouillé la porte principale de notre citadelle ; mais, malheureusement, nous avions laissé ouverte la poterne de la salle de bain ; c’est de là que nous arrivaient les trompettes ennemies, et tous nos travaux de défense se trouvaient pris à revers. Je lançai un coup d’œil effaré à M. Romaine, qui lui-même me fit l’effet d’un homme anéanti ; et puis je transportai mes yeux sur l’adversaire. Il avait son chapeau sur la tête, un peu de côté : un chapeau très haut, presque pointu, avec des bords étroits et relevés. Ses cheveux étaient frisés par masses, comme ceux d’un chanteur des rues it