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Two Faces

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Blurb

À la fin du 19ème siècle, la belle Annabella Wallis est promise à un brillant avenir. Issu de l'une familles de les plus respectées de l'aristocratie anglaise, elle est courtisée par le tout Londres. Cependant, elle sait qu'elle n'a pas le pouvoir de choisir son époux car, il y a de cela bien longtemps que sa destinée est lié à Arthur Stuart, lui aussi issu du même milieu. Lors d'un rendez-vous arrangé, le charme, l'intelligence et le flegme du jeune homme la séduit; à tel point que cette union forcée devient presque consentie à ses yeux... Mais une fois mariée, le doux et enivrant Arthur se révèle être tout autre dans l'intimité: un homme manipulateur, v*****t et querelleur. Alors que tout semble perdu, un événement vient tout changer et peut-être offrir un nouveau départ à ce couple qui a mal débuté son existence....

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La situation
Assise près du lit où est allongé Arthur, je regarde sa poitrine monter et descendre au rythme des battements de son coeur. Dans la chambre du dispensaire où il a été soigné, j'attends son réveil depuis deux jours. Selon les dires des médecins, son retour à la conscience ne devrait pas tarder. Je ne sais pourquoi je suis encore là, ce devrait-être le moment parfait pour m'en aller et le laisser à son sort, mais une partie de moi ne s'y résout pas! Je suis encore inquiète pour lui et je veux savoir si il va bien.  Malgré tout ce que nous avons vécus, je ne me réjouirai pas de son décès ou d'une quelconque complication. Les yeux fermés, la tête posé sur l'oreiller blanc, avec ses cheveux noirs en batailles, je ne peux me détourner de lui, tant il semble paisible pour la première fois depuis longtemps.  Une seule est unique question occupe mes pensées depuis que je suis ici: comment en est-on arrivé là?  ... Un an plus tôt Dans ma chambre de la maison de mes parents à Bristol, je regarde Marguerite arranger le bouquet de fleurs que m'a envoyé Henry Leigh après ma représentation d'hier. Cela fait maintenant quelques mois que je joue du violon lors de cérémonies privées ou d'événements mondain. Le bouche à oreille fonctionne parfaitement et mes parents qui trouvaient cela dégradant au début, sont devenus mes plus fervents supporter. Surtout depuis que cela m'a permis de jouer au château de Windsor, devant le cousin de la reine Victoria...  Nous sommes issue de la lignée des Woodstock devenu ensuite Wallis, qui fait état parmi eux de plusieurs générations de comte de Gloucester. Mon père, l'actuel comte, fait parti depuis peut du Royal Victorian Order, remis en personne par la reine. Faisant de lui l'un des hommes les plus respectés d'Angleterre... et de moi! Mon père et moi sommes fusionnels. Je suis sa seule et unique enfant et il n'a cessé de me couvrir de sa bienveillance depuis ma naissance.  Comme toutes les jeunes filles de bonne famille, j'ai eu accès à une éducation des plus soignées. J'ai bénéficiée de précepteurs privés et de professeurs de musiques plus que talentueux. Dès l'âge de quinze ans, je parlais déjà cinq langues et je dois reconnaitre que j'étais perçu comme une sorte de singe savant par ma famille, mais je m'en accommodais volontiers. Ma mère a toujours été un peu plus excentrique que mon père. Elle passait son temps allongée sur une chaise longue dans le  jardin à lire toutes sortes de romans... souvent français... Elle adore la musique et m'a encouragée à poursuivre le violon. C'est d'ailleurs elle qui a organisée mon premier concert. Dans le salon de musique de notre maison. Elle y avait invité quelques amies et pendant l'heure du thé, j'étais chargée de les divertir. Elles ont tant aimées, qu'elles sont revenues plusieurs fois, jusqu'à ce que l'une d'entre elle me convie à participer à un événement chez elle. De fil en aiguille, d'autres sollicitations sont apparues... Non, vraiment, j'ai eu une enfance merveilleuse... je ne peux pas le nier. Mais maintenant, le temps de la candeur et des balbutiements de la jeunesse semble être révolu. J'ai 20 ans et ce soir, je vais faire la connaissance de celui qui m'est promis. Je ne suis pas plus enchantée que ça, mais c'est ainsi que fonctionne notre monde. Je me disais... que grâce à la musique, j'aurai peut-être un sursis?  Mais une carrière de musicienne dans la famille dont je suis issu, ne serait pas envisageable à la vue de mon rang. En tout cas, c'est ce que m'a dit mon père.  De celui que je vais rencontrer ce soir, je ne sais rien! Si ce n'est que c'est un Stuart. De la droite lignée de Marie Stuart, Reine d'Écosse. Ma famille entretient des liens étroits avec eux depuis de longues années et il a été convenu de notre union, bien avant le début de mon adolescence. Avant de consentir à une rencontre, je me suis entretenu avec mon père comme à chaque fois que quelque chose d'important arrive dans ma vie.  - Suis-je obligé de l'épouser? lui demandais-je, calmement.  - Tu sais, que je ne t'obligerai jamais à épouser qui que ce soit. Tout ce que je veux, c'est que tu fasses sa connaissance et que tu lui laisse une chance. Si il ne te plait pas et que vous n'avez rien en commun. Le choix finale te reviendra...  - Pourquoi encourager cette alliance alors?  - Parce-que quitte a choisir, je préférai que tu finisses avec un Stuart, plus qu'avec un autre... Nous sommes deux familles similaires qui attachons beaucoup d'importance aux traditions. L'union d'un Stuart et d'une Wallis consoliderait nos relations. - C'est uniquement pour cela? As-tu eu des échos de... lui... cet Arthur Stuart?  - Je l'ai rencontré plusieurs fois.  - Ah bon! Quand?! - Je l'ai presque vu grandir. C'est pour ça que je sais que vous vous entendrez bien.  - Tu as l'air si sûr de toi.  - Je te connais, c'est tout... et il en tout point digne de toi. Dit-il avec un petit sourire.  - Digne de moi? Nous verrons ça demain! Dis-je perplexe, avant de quitter son bureau.  ... Debout dans le grand salon de réception, nous recevons comme il se doit nos invités. Quelques amis de mes parents ont été conviés afin que cela semble moins formel.  - Tiens-toi droite. Dit ma mère derrière mon dos.  Machinalement, je me raidit avant de me laisser aller à nouveau, ne voulant faire aucun effort.  - Je ne tiens pas à donner de moi une fausse image. Je me tiens comme j'en ai envie et je ne ferai pas d'effort particulier.  - Annabella! S'il te plait, je te demande de juste lui laisser une chance... reste élégante et surtout polis! Me supplie-t-elle.  - Je le suis toujours... Nous nous interrompons lorsqu'un homme d'une cinquantaine d'années fait son apparition. Il a les cheveux poivre et sel, il se dégage de lui une certaine autorité naturelle. Il est suivi d'une femme de l'âge de ma mère, tout aussi élégante, les cheveux blonds et les yeux bleus. Je les observe avec attention avant d'être attiré par le jeune homme derrière eux. Il est grand, les dépassant d'une tête au moins, la carrure athlétique, les cheveux noirs et des yeux d'un bleu presque cristallin. Il suit ses deux ainés et salut mon père qui vient à leur rencontre. Il est impassible, ne sourit pas, mais ne fait pas la tête non plus. C'est comme-ci il était spectateur de la scène qui se joue devant lui et non acteur à part entière. Soudain, mon père les guide au travers du salon et les mène jusqu'à nous. Je vois ma mère se dandiner sur place. - Les voilà. Par pitié Annabella... - Oui, je sais! L'interrompis-je. Je ne vais pas faire de vague. Je serai aimable.  - Bien. Dit-elle rassurée.  Lorsqu'ils se retrouvent devant nous. Je laisse mon père faire les présentations.  - William, Elizabeth, vous connaissez déjà mon épouse, Katherine.  - Katherine! C'est toujours un plaisir. Dit William, en lui faisant le b***e main.  - Voici Annabella, ma fille. Poursuit fièrement mon père.  - Bonsoir. Enchantée de faire votre connaissance.  - Nous avons entendu beaucoup de bonnes choses sur vous, mais on ne s'attendait pas à autant de beauté. Dit Elizabeth.  Le jeune homme ne cesse de me scruter des ses grands yeux bleus. J'ai du mal à faire abstraction tant son regard est appuyé, comme-ci il essayait de sonder mon âme.  - Voici Arthur, notre fils.  - Bonsoir. Dis-je poliment.  - Bonsoir. Répond-t-il, avec neutralité.  Mon père, ma mère et ses parents s'observent sans mot dire. Soulager de ce premier contact embarrassant.  - Bon! Et bien, William que diriez-vous de me suivre dans mon bureau, j'ai fait l'acquisition d'une nouvelle collection d'art indien qui devrait vous faire frémir de jalousie. Katherine, tu ne devais pas t'entretenir du nouvel événement que tu prépares avec Elizabeth?  - Oui... Oui! Venez avec moi Elizabeth.  Ils partent tout les quatre, nous laissant Arthur et moi devant la cheminée. Nous les observons quitter les lieux, et lorsque c'est fait, nous nous tournons l'un vers l'autre au même moment.  - Vous... aimez la maison? Dis-je pour faire la discussion.  - Pas vraiment. Dit-il du tac au tac.  - Pardon? - Écoutez, maintenant qu'ils sont parti, ne nous embarrassons pas d'une discussion futile, j'ai horreur de ça. Je ne suis pas un jeune poussin à qui l'on apprendrait à nager, j'ai 25 ans et je sais que vous êtes tout aussi gêné que moi de participer à cette comédie.  - Je suis embarrassée en effet, mais j'ai la courtoisie de ne pas le dire! Pour qui vous prenez-vous pour me parler ainsi! Vous êtes ici chez moi et je tenais à ce que vous soyez à l'aise, mais visiblement ce n'est pas la même préoccupation pour vous! J'essaye de m'éclipser mais il me retient par le poignet. Je croise son regard et il me lâche immédiatement.  - Je suis désolé... pardonnez-moi, je ne voulais pas être irrespectueux. C'est juste que... Vous devez être quelqu'un de bien Annabella, je n'en doute pas, mais je n'aime pas qu'on me force la main et c'est ce qu'il se passe en ce moment. Je n'ai jamais vraiment aimé me servir de ma condition pour quoique ce soit. Je suis pianiste et je vis de mon art... - Vous êtes pianiste? Dis-je, intriguée.  - Oui. Je joue au Royal Albert Hall, à Londres. Dans l'orchestre philharmonique. Contrairement à mes parents, je gagne ma vie, au lieu de végéter dans un domaine et de donner des ordres à des domestiques... - C'est fantastique... je... je joue du violon. Je ne me suis produite que dans des salons à la capacité réduite, mais mon rêve était de vivre aussi de ma passion... Vous avez de la chance.  - On peut dire ça comme ça... vous faites du violon? Depuis combien de temps?  - Depuis que j'ai 7 ans. Il était à mon grand-père et un jour j'ai demandé à prendre des cours. Je suis tombée amoureuse des harmonies qui en sortait à la première leçon... depuis, mon enthousiasme ne m'a jamais quitté.  - Vous êtes donc une musicienne... c'est surprenant, je ne m'attendais pas à ça... - Vous vous attendiez à quoi?  - À rien, justement. Mais c'est intéressant.  - Vous habitez à Londres, alors?  - Oui. Depuis cinq ans. Quand j'ai eu mon premier contrat, je n'ai pas hésité une seule seconde.  - Ce doit-être formidable de jouer dans une salle aussi grande et d'entendre des applaudissements. - Il y a des jours avec et des jours sans, mais il est vrai que j'adore ce que je fais et que je ne voudrais en changer pour rien au monde. Dit-il, sans me quitter des yeux.  - Il y a un piano ici. Voudriez-vous jouer?  Il regarde autour de lui et sonde les personnes présentent.  - Non, merci... mais je serai ravi de jouer lorsqu'ils ne seront plus là... Dit-il, en me décochant un sourire espiègle pour la première fois de la soirée.  - Vu l'heure... ils ne sont pas prêt à partir... le dîner n'a pas été servit.  - Une autre fois alors?  - Demain? C'est dimanche. Nous ne recevons personne le dimanche. À moins que vous ne retourniez à Londres?  - Non, je ne retourne pas à Londres tout de suite... demain après-midi, ce serait une bonne idée... mais cela me contrarierait malgré tout.  - Pourquoi?  - Parce-que vos parents et les miens penseraient qu'ils ont gagnés et je ne souhaite pas leur faire ce cadeau. Vous connaissez le salon de thé Menke's, à l'angle de Glenford Street?  - Oui, bien sûr. - Il y a un piano. J'y serai vers 14h.  - C'est un rendez-vous? Demandais-je, perplexe.  - Peut-être.  - Ça y ressemble en tout cas.  - Alors s'en est un. Dit-il avec un léger sourire, qui étrangement me secoue jusqu'au plus profond de mes entrailles.

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