« Mme Dugrival ? demanda-t-il en retirant son chapeau. — Mme Dugrival est encore souffrante, et ne peut recevoir personne, riposta Gabriel qui se tenait dans l’antichambre. — Il est de toute nécessité que je lui parle. — Je suis son neveu, je pourrais peut-être lui communiquer… — Soit, dit l’individu. Veuillez dire à Mme Dugrival que, le hasard m’ayant fourni des renseignements précieux sur le vol dont elle a été victime, je désire examiner l’appartement, et me rendre compte par moi-même de certains détails. Je suis très accoutumé à ces sortes d’enquêtes, et mon intervention lui sera sûrement profitable. » Gabriel l’examina un moment, réfléchit et prononça : « En ce cas, je suppose que ma tante consentira… Prenez la peine d’entrer. » Après avoir ouvert la porte de la salle à manger,