– S’il te plaît, oui, maman. Ne te dérange pas : si tu m’expliques où elle est rangée, j’irai la chercher, et je te la rapporterai bientôt. – Je finis par me demander si tu n’es pas venue juste pour ça aujourd’hui. – Enfin, je t’en prie, tu sais bien que j’avais envie de vous voir. Je profite de mon passage ici pour te l’emprunter, c’est tout ! J’y pensais depuis un moment, d’ailleurs. Agnès savait bien qu’elle n’était pas franche à cent pour cent. La rencontre récente avec ce Biazzi lui avait donné envie de rechercher des souvenirs de cette époque que son père avait brièvement connue. * L’échange devait avoir lieu dans le chantier de la rue Myrha. À cette heure-là, il n’y avait plus personne. Chaouki ne se pressait pas. Ça lui donnait le temps de bien inspecter les environs. La polic