– Les diamants de l’honnête femme, c’est sa vertu.
Les deux dames ont eu l’air piqué.
On dit que la décoration de M. Petitjean sera son bâton de maréchal, et lui-même n’espère pas aller plus haut. Je tremble qu’on ne l’oblige à prendre sa retraite avant que je ne sois en mesure de le remplacer ; pour le moment, on me préférerait Braut, qui est beaucoup plus ancien.
Au mois de juin, j’ai rencontré Antonin Maguet ; il a eu vraiment de la chance ; il s’est battu plusieurs fois sans rien attraper. Il a toujours son air satisfait. Il m’a dit en riant qu’il venait de réaliser tout ce qu’il avait pu, pour souscrire à l’emprunt de la libération.
– Je considère cela comme un devoir, a-t-il ajouté. Il faut que chacun aide au salut de sa patrie, de sa personne et de sa fortune.
– Mais si l’argen
