– Vous avez également connu Pavlistchev ? – C’était un homme d’un rare mérite, mais moi, j’ai été témoin oculaire. J’ai béni votre père sur son lit de mort… – Mon père allait passer en justice au moment où il est mort, fit de nouveau observer le prince, bien que je n’aie jamais pu connaître l’inculpation qui pesait sur lui. Il est mort à l’hôpital. – Oh ! c’était pour l’affaire du soldat Kolpakov. Sans aucun doute il aurait été acquitté. – Vraiment ? Vous êtes positivement au courant de cette affaire ? demanda le prince dont la curiosité parut piquée au vif. – Je crois bien ! s’écria le général. Le tribunal a dû lever la séance sans avoir rendu de jugement. C’était une affaire impossible, une affaire mystérieuse, peut-on même dire. Le capitaine en second Larionov meurt étant commandan