Robert n’avait pas le caractère heureux du reporter : il était prêt à subir les conséquences de ce qu’il regardait maintenant comme une suprême imprudence, mais il ne se pardonnait pas de n’avoir point retenu Maggy sur le bord de cet abîme. Et comme, tout en chevauchant, il lui exprimait pour la seconde fois le cuisant regret qu’il en éprouvait : — Ne regrettez rien, Robert, fit doucement la jeune fille, notre destinée était telle ; il ne nous appartenait pas, il ne nous appartient pas davantage aujourd’hui de la changer. Mais j’ai longuement réfléchi ces jours derniers et je crois avoir compris pourquoi je suis l’objet d’une protection particulière de la part de cette société du Dragon dévorant. — Je crois l’avoir deviné aussi, murmura-t-il. — Dites ce que vous croyez, Robert, j’aime