XVI. — FAUSSE JOIE. Nous avons laissé William haletant et immobile sur l’arrière du Catamaran. Ce ne fut qu’après avoir vu le zygœna flotter inerte sur la vague rougie, qu’il se convainquit enfin que Boule-de-Neige était sorti sain et sauf de cette lutte bizarre ; et alors il poussa un cri de joie éclatant. Hélas ! ce joyeux hourra ne fut pas répété. A peine s’était-il échappé des lèvres de l’enfant, qu’un second, bien différent, lui succédait. C’était la consternation, presque l’effroi, qui en était le mobile. Ce drame étrange n’était pas terminé. Il restait un acte à jouer ; et dans cet acte, le rôle principal était dévolu à William, qui en comprenait toute l’importance, à en juger par le cri terrible que lui avait arraché la découverte de ce nouveau danger. Absorbé par la chasse du