La villa Maggiore était située à huit cents mètres de l’agglomération, sur la pente d’un coteau. M. Belchamber les conduisit. C’était à coup sûr un endroit peu gai ! Le toit descendait jusque devant les fenêtres supérieures et les masquait presque complètement. La lune était demi-pleine ; la lumière qu’elle répandait montrait un jardin en fouillis, rabougri dans sa végétation d’hiver, mais qui avait par places empiété sur les allées. Le calme qui régnait était sinistre. – La porte n’est pas fermée, dit le propriétaire. Dans le salon, sur la gauche, vous trouverez une table et des chaises. J’ai fait allumer du feu, et il y a un seau de charbon. Vous ne manquerez pas trop de confort, j’espère. Vous me pardonnerez si je n’entre pas, mais je n’ai plus les nerfs aussi solides que par le passé.