CHAPITRE III-10

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Elle l’aurait pris et jeté à la rue. Il le porta chez monsieur Lebigre, où Rose reçut l’ordre d’en faire un pâté. Et, un soir, dans le cabinet vitré, on mangea le pâté. Gavard paya des huîtres. Florent, peu à peu, venait davantage, ne quittait plus le cabinet. Il y trouvait un milieu surchauffé, où ses fièvres politiques battaient à l’aise. Parfois, maintenant, quand il s’enfermait dans sa mansarde pour travailler, la douceur de la pièce l’impatientait, la recherche théorique de la liberté ne lui suffisait plus, il fallait qu’il descendît, qu’il allât se contenter dans les axiomes tranchants de Charvet et dans les emportements de Logre. Les premiers soirs, ce tapage, ce flot de paroles l’avait gêné ; il en sentait encore le vide, mais il éprouvait un besoin de s’étourdir, de se fouetter, d

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