CHAPITRE II-8

2029 Words

Il fut convenu que les Quenu-Gradelle étaient des pas-grand-chose, et qu’on les surveillerait. – Je ne sais quel micmac il y a chez eux, dit la vieille fille, mais ça ne sent pas bon… Ce Florent, ce cousin de madame Quenu, qu’est-ce que vous en pensez, vous autres ? Les trois femmes se rapprochèrent, baissant la voix. – Vous savez bien, reprit madame Lecœur, que nous l’avons vu, un matin, les souliers percés, les habits couverts de poussière, avec l’air d’un voleur qui a fait un mauvais coup… Il me fait peur, ce garçon-là. – Non, il est maigre, mais il n’est pas vilain homme, murmura la Sarriette. Mademoiselle Saget réfléchissait. Elle pensait tout haut. – Je cherche depuis quinze jours, je donne ma langue aux chiens… Monsieur Gavard le connaît certainement… J’ai dû le rencontrer que

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