– Oui, oui, je ne sais pas, j’ai encore un peu de graisse… Florent, faisant un effort suprême, suivait les deux femmes. Il se souvenait d’avoir entendu nommer la petite vieille par Claude, rue Pirouette ; il se disait qu’il la questionnerait, quand elle aurait quitté la grande sèche. – Et votre nièce ? demanda mademoiselle Saget. – La Sarriette fait ce qu’il lui plaît, répondit aigrement madame Lecœur. Elle a voulu s’établir. Ça ne me regarde plus. Quand les hommes l’auront grugée, ce n’est pas moi qui lui donnerai un morceau de pain. – Vous étiez si bonne pour elle… Elle devrait gagner de l’argent ; les fruits sont avantageux, cette année… Et votre beau-frère ? – Oh ! lui… Madame Lecœur pinça les lèvres et parut ne pas vouloir en dire davantage. – Toujours le même, hein ? continua