– Mais mon livre est très sérieux, il s’agit de peindre sous son vrai jour la lutte des catholiques qui tenaient pour le gouvernement absolu, et des protestants qui voulaient établir la république. – Monsieur Vidal ! cria un commis. Vidal s’esquiva. – Je ne vous dis pas, monsieur, que votre livre ne soit pas un chef-d’œuvre, reprit Porchon en faisant un geste assez impoli, mais nous ne nous occupons que des livres fabriqués. Allez voir ceux qui achètent des manuscrits, le père Doguereau, rue du Coq, auprès du Louvre, il est un de ceux qui font le roman. Si vous aviez parlé plus tôt, vous venez de voir Pollet, le concurrent de Doguereau, et des libraires des Galeries-de-Bois. – Monsieur, j’ai un recueil de poésie… – Monsieur Porchon ! cria-t-on. – De la poésie, s’écria Porchon en colè