Madame de Bargeton renia Lucien, comme Lucien l’avait reniée en lui-même ; elle eut une effroyable peur que sa cousine n’apprît la vérité sur son voyage. – Mais, chère cousine, je suis au désespoir de vous avoir compromise. – On ne me compromet pas, dit en souriant madame d’Espard. Je ne songe qu’à vous. – Mais vous l’avez invité à venir dîner lundi. – Je serai malade, répondit vivement la marquise, vous l’en préviendrez, et je le consignerai sous son double nom à ma porte. Lucien imagina de se promener pendant l’entracte dans le foyer en voyant que tout le monde y allait. D’abord aucune des personnes qui étaient venues dans la loge de madame d’Espard ne le salua ni ne parut faire attention à lui, ce qui sembla fort extraordinaire au poète de province. Puis du Châtelet, auquel il essa