Chapitre 11
Je m’assoupis et eus l’impression de dormir plusieurs heures lorsque je fus réveillé par un tintamarre venant de l’autre côté de la porte. Cette dernière fut déverrouillée et Muleta apparut en poussant un caddie rempli de tout un bric-à-brac, boîtes en carton, bobines de fil et divers outils. Il était suivi par Quinto et par trois autres types d’une vingtaine d’années. Je n’avais jamais vu leurs tronches.
— Messieurs-dames, dit Muleta, c’est le grand jour… Allez-y les gars !
Deux d’entre eux portaient des pistolets automatiques en bandoulière, je reconnus ces engins tout de suite. Ils s’agissaient de Calico M-950 en polymère. Bien qu’armes de poing, ils étaient trop imposants pour être glissés dans la ceinture. Surtout ceux-là, car ils étaient munis de chargeurs hélicoïdaux
