– Excellent cœur ! – dit la Goualeuse tout émue. – Te voilà tout aussi attendrie que moi… quand il m’a chargée de cette commission, ma bonne petite Goualeuse. Mais tu comprends, plus je me sentais envie de pleurer… plus je tâchais de rire, car pleurer deux fois dans une visite faite exprès pour l’égayer, c’était trop fort… Aussi, pour chasser ça, je me suis mise à lui rappeler les drôles d’histoires d’un juif… un personnage de ce roman qui nous amusait tant autrefois… mais plus je parlais, plus il me regardait avec de grosses, grosses larmes, dans les yeux… Dame, moi, ça m’a fendu le cœur ; j’avais beau renfoncer mes larmes depuis un quart d’heure… j’ai fini par faire comme lui ; quand je l’ai quitté, il sanglotait et je me disais, furieuse de ma sottise : – Si c’est comme ça que je le co