CHAPITRE XIV Les adieux Le lendemain de cette soirée où le comte de Saint-Remy avait été si indignement joué par son fils, une scène touchante se passait à Saint-Lazare, à l’heure de la-récréation des détenues. Ce jour-là, pendant la-promenade des autres prisonnières. Fleur-de-Marie était assise sur un banc avoisinant le bassin du préau, et déjà surnommé le banc de la Goualeuse. Par une sorte de convention tacite, les détenues lui abandonnaient cette place, qu’elle aimait, car la douce influence de la jeune fille avait encore augmenté. La Goualeuse affectionnait ce banc situé près du bassin, parce qu’au moins le peu de mousse qui veloutait les margelles de ce réservoir lui rappelait la verdure des champs, de même que l’eau limpide dont il était rempli lui rappelait la petite rivière de